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F.A.Q. / Témoignages

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Utilisateurs de cannabis (suite)

Bonjour

Je suis élève dans une grande école et j'essaye d'arrêter le shit/l'herbe car cela me démotive pour mes cours.
Le problème, c'est que sans cela je pique des crises de colère énormes pour des futilités dont je me fiche quand je fume (vaisselle/ménage..) et c'est mon amie avec qui je vis qui en souffre. J'ai peur de rater mes examens et de perdre ma copine.
A chaque fois que j'essaye d'arrêter je retombe car cela influe trop sur mon comportement.

Je fumais tous les jours au moins deux à trois joints par jour. Cela ne m'a pas empêché de réussir les concours, mais là je perds pied et je suis dépassé par mes cours, je n'arrive pas à trouver un stage (démotivation/retard aux entretiens) et cela me peine de me voir dans cet état..
Je dois arrêter car l'école coûte cher et mes parents ne me pardonneront pas un nouvel échec.

Je vois que je ne suis pas seul.
Il doit bien y avoir quelque chose pour arrêter ces **** mais je suis seul : tous mes amis fument et eux font comme si cela ne leur posait pas de problème. ils s'en sortent bien. Moi je ne gère pas, je fumais 20 g par semaine et maintenant que j'ai décidé de ne plus fumer de shit je suis à un demi paquet par jour et une bière le soir pour dormir. C'est horrible, j'ai honte d'en être arrivé là .

J'ai commencé pour être cool comme tous les copains et me la jouer rasta/hip-hop, mais là, c'est mon avenir qui est en jeu, et si je rate mes examens je n'aurai pas de seconde chance. Ma copine a rêvé que je me faisais virer et elle m'a dit que je devais me ressaisir.
Depuis ma crise de colère de ce week end (insultes, étagère / lampe brisée) je dors dans le canapé. elle m'a sommé de trouver une solution sinon elle s'en ira et je serai seul (ma famille vit à l'étranger et je suis seul ici).

Je ne sais plus quoi faire, je ne veux pas finir alcoolo ou cancéreux à cause des cigarettes. Je veux redevenir celui que j'étais : brillant élève et ami agréable, blagueur, cool, je ne veux plus faire de crises de mélancolie, m'enfermer pendant 2 jours pour fumer, fumer, rêver et oublier.
A la fin on passe à coté de sa vie pour cause de n'avoir rien fait. Je veux me remotiver, recommencer à travailler.

La nuit je rêve que je fume des joints et quand je me lève maintenant je fume une cigarette pour remplacer le joint du petit dèj avec le café.

Cela suffit, il faut que je trouve une solution sinon je vais tout perdre : mon avenir scolaire, ma copine que j'aime et qui me supporte encore, mes parents qui n'en peuvent plus de me voir commencer des choses prometteuses et échouer avant la fin.
Je dois m'en sortir et je pense que j'ai besoin d'aide.

Jamais je ne me suis dit que tout cela était mal jusqu'à ce que je me vois fou de rage parce que je n'avais rien à fumer.
Pire, une fois, un ami est aller acheter du shit et s'est fait avoir par la police (nuit au poste et avertissement du juge), tout cela parce que je lui avais demandé de me trouver quelque chose. Je m'en veux car j'ai peut-être gâché sa vie pour un bout de shit.
Depuis je n'achète plus rien. Je tire sur un joint chez les potes mais je ne me sens pas bien à la maison : je trépigne, je regarde la télé fixement, je m'énerve dès que ma copine me demande un coup de main pour les courses, pour le linge, la salle de bain.
Avant je faisais tout avec un joint au coin des lèvres et j'étais tout le temps cool. Tout le monde me trouvait cool. Maintenant je me demande si c'était moi.
Sans joints je suis trop impulsif, je fulmine, je rumine, je prends les choses trop à coeur sans distances, sans réfléchir aux conséquences.
J'ai failli tout gâcher ce week end. Je ne veux plus jamais me mettre dans cet état parce que je n'ai rien à fumer un dimanche et qu'on me demande de faire la vaisselle.

Je vous en prie répondez moi, aidez moi, donnez moi des conseils, j'ai honte et j'ai peur d'en parler à un médecin.


Bonjour,

Je vous écris à ce jour pour vous demander conseil.

Cela fait 4 ans que je fume du shit, et 2 ans la cigarette. J'ai commencé à fumer à un moment de ma vie où je n'avais plus de repères.... (Ma copine de l'époque me trompait, ma mère rentrait à l'hôpital pour dépression, j'ai arrêté l'école à 2 semaines du bac...)

Cependant depuis ce moment, je n'estime pas avoir évolué à ce jour, au contraire, je sens que le tabac et le cannabis me bloquent dans mon avancée scolaire, où cela fait 3 ans que je stagne en première année universitaire.
Je pratique aussi du sport à un niveau semi-professionnel en commençant à sentir les limites de mon corps car sport et drogue/tabac, je peux vous le confirmer, ne riment vraiment pas ensemble.

J'ai tenté d'arrêter à plusieurs reprises : la première fois, je ne fumais que du shit et après deux ans j'ai voulu stopper. Malheureusement, je n'ai fait que remplacer le shit par la cigarette. Pourtant j'ai arrêté à cette période le shit pendant 6 mois avant de reprendre de plus belle.

Puis j'ai tenté d'arrêter la cigarette avec des patchs et en fumant un joint le soir quand même. Ça a marché pendant 2 mois et à la fin du traitement j'ai replongé ....

Et récemment, ça faisait 7 jours que je ne fumais plus de cigarette mais l'effet contraire se produisit...ma consommation de shit augmentait de jour en jour...

A ce jour où je vous écris, je fume plus ou moins 15 cigarettes par jour et 2 a 3 joints.... j'aimerais vraiment arrêter car la tourmente psychologique que je me fais est énorme... je sais que fumer est mauvais mais je fume quand même... je me trouve en complet désaccord avec moi-même et pourtant je le fais.... A cela s'ajoute les répercutions dans mon quotidien, car pour faire du sport à un bon niveau il faut être clean, et pour poursuivre des études universitaires, il faut être stable dans sa tête.

J'aimerais arrêter spontanément les deux, en changeant mes habitudes, c'est à dire au lieu de glander et ne plus aller en cours, retourner dans une salle de sport en plus de mes entraînements actuels ; bref, j'aimerais dévier ma tourmente en me concentrant sur les choses que je dois réaliser.

Pensez-vous que je puisse y arriver seul ? Pensez-vous que je pense trop, et que je manque de volonté pour arrêter ? Pensez-vous par contre que j'ai besoin d'aller plus loin, et de me confier à un thérapeute ??? Ou bien avez vous d'autres pistes d'intervention pour mon cas ?

Je vous remercie d'avance pour vos conseils !!!! En espérant vraiment avoir ce déclic qui me manque, pour enfin embrayer à la vitesse supérieure dans ma vie afin de me réaliser, et de m'épanouir de la manière la plus positive qui soit en rapport avec mes vraies convictions....


Bonjour,

J'ai 18ans et je ne fume pas de cigarettes, j'ai déjà fumé du cannabis mais pas plus de 10 fois dans toute ma vie et à des occasions très rares, car je ne suis pas dépendante. Ces joints étaient constitués de tabac en majorité et de quelques miettes de cannabis, donc rien de méchants, je n'ai jamais eu d'hallucinations, de vertiges ou de dépendance, ce n'est pas mon truc.
Mais avant-hier, j'ai bêtement voulu essayer de l'herbe (de la pure et sans filtre), je n'ai du tirer en tout que 5 lattes, dont 2 assez longues. Ma gorge n'était pas agressée, j'avais l'impression de ne pas fumer mais je n'ai pas insisté davantage et j'ai continué à parler avec mes amis.
Quelques minutes plus tard, mon coeur s'est mis brutalement à accélérer, ma bouche ne contenait plus de salive, je perdais le contrôle de moi-même, bref, je planais pour la première fois de ma vie.
Et puis j'ai commencé à avoir quelques troubles de la mémoire, ou plutôt de repères. Étant donné que je n'étais pas chez moi je me demandais comment j'allais rentrer et si j'allais retrouver mon chemin... et c'est là que j'ai commencé à paniquer, je ne comprenais plus ce qui m'arrivait.
Je suis rentré tard chez moi mais même étant à l'origine loin de chez moi, j'ai réussi à prendre les transports en commun, à me concentrer sur mon itinéraire comme d'habitude, je marchais comme quelqu'un de sobre. Mais j'avais des vertiges et surtout une perte de repères angoissante.
Je rentre chez moi donc, je me couche, mais mon coeur bat à 100 à l'heure, je tremble, j'angoisse, je n'ai pas de trous noirs, pas de pertes de mémoire sur la soirée ni sur ma vie, je sais qui je suis, qui est ma mère etc... Mais j'ai du mal à assimiler mes lieux de vie (appartement).

Cela fait 36 heures que j'ai ces symptômes, je pense avoir eu un bad trip et une intoxication au THC ;
Cette nuit j'en ai parlé enfin à ma mère qui a très bien pris la chose et qui m'a dit de ne pas m'affoller que ça allait passer, qu'il fallait attendre que mon organisme supprime la drogue qu'il y avait dans mon sang (palpitations et angoisse) et dans mon cerveau (perte de repère environnementaux). Sinon, j'arrive à faire des phrases cohérentes, ma mère n'aurait jamais remarqué mon état si je ne lui avait pas confié mon mal.

Je m'adresse à vous dans le but d'être rassurée par des professionnels :
- rassurez moi, ça va partir ??
- si oui, quelles sont les attitudes à adopter pour soulager mon coeur et le débarasser de cette drogue ?
- à partir de quand dois-je m'inquiéter et consulter un spécialiste ?

Merci infiniment car j'ai besoin d'être rassurée, une chose est sûre, cette fois était la dernière, je ne retoucherai jamais à ces saloperies et pourrai peut-être un jour en parler à mes enfants, en connaissance de cause.

MERCI.

Merci de votre soutien et de vos réponses. Depuis deux jours, je vais de mieux en mieux. [.............] Il est clair que je ne toucherai plus jamais à ça, drogues "douces" ou "dures" (ça je n'y ai jamais touché).
C'est une inoubliable leçon de vie. [............].

Encore merci.


Bonjour,

En quelques mots : je fume 100 grammes de cannabis par mois depuis 7 ans et ça va faire à peu près 4 ans que j'en souffre.
Là je suis hébergé chez un ami, j'ai tout perdu, je suis au bord du suicide de plus en plus souvent, j'ai besoin d'aide, je me suis exclu de la société.
Que puis-je faire ?


J'ai besoin d'aide.

Ça fait 9 ans que je fume du shit et bois de l'alcool, j'ai déjà pris d'autres drogues dures et là c'est la cata, je suis à moitié schizophrène à cause du shit et je voudrais m'en débarrasser.
Je vais d'hôpitaux psy en hôpitaux psy mais ça ne change rien. Je veux vraiment sortir du shit. Aidez moi.

Merci


Actuellement j'ai 18 ans, on pourrait penser que je suis heureux, heureux d'être jeune, heureux de la vie, certes oui mais un problème me pèse, le genre de problème que j'ai essayé de régler tout seul, mais je me suis rendu compte qu'en réalité il n'en est rien, j'ai besoin de vous, j'ai besoin de quelqu'un : de spécialistes tels que vous pour me sortir de là.

En effet cela fait trois ans que je fume du shit, au début c'était avec les amis, c'était une activité à part entière, ce n'était que le week-end ... c'était marrant ...
Mais depuis 2 ans les choses ont changé, tournant en ma défaveur ; ayant pas mal de complexes je me suis caché derrière le pétard pour palier à un manque évident de tas de choses fondamentales pour moi que j'enviais aux autres ...

Cette année un joint m'est indispensable pour dormir, je fume aussi car je n' ai pas grand chose à faire malgré que l'envie de faire un tas de trucs m'oppresse, mais c'est un autre problème.
Je veux que cela cesse, je me rend compte tout seul que ce n'est plus bon pour moi, fumer un joint relève de la routine, ce n'est plus attractif et restreint comme avant, c'est trop souvent présent, ça n'a donc plus d' intérêt à part celui de ruiner mon portefeuille, ma santé et ma vie sociale. [.........]

Face à cette prise de conscience qu'il faut que j'arrête, je me tourne vers vous pour être aidé, [.........].

En vous remerciant .


Bonjour,

Voila j'aurai besoin d' en savoir plus sur la toxicomanie, c'est a dire que je me pose la question si je suis moi même toxicomane !
J'ai 19 ans, je me suis droguée il y a 3 ans (cocaïne,ecstasy ....), j'ai arrêté il y a maintenant un an.
Aujourd'hui je ne fume plus que du cannabis mais ma consommation ne diminue pas !! J'ai beau essayer ça ne marche pas !! Je fume à peu près 15 joints par jour plus des bangs,
je ne travaille pas, je suis anorexique, dépressive depuis 4 ans et il y a une chose que je voulais dire : c' est que j'ai une peur énorme que si l'on me propose de la drogue dure je n'arriverai pas à dire non !
J'ai arrêté en m' enfermant chez moi et en ne voyant plus ou presque plus personne ! Mais je redoute fort de revoir des personne et de retomber dedans !
Qu'en pensez vous ? J'ai vraiment besoin de conseils !

Merci.


Bonjour,

Je ne sais pas si je suis réellement en sevrage actuellement ou bien ai je eu un pétage de plombs. Je vais avoir 28 ans, il y a 3 mois j'ai fumé du cannabis pour le fun, ça faisait un an que je n'avais pas fumé. Autrement le week-end je buvais du vin de façon un peu déraisonnable : 1/2 bouteille par repas. Je n'ai jamais mélangé les deux. J'ai également fumé la cigarette pendant 6 ans. Enfin je me rends compte que j'ai été dépendant.

Quand j'ai refumé de l'herbe j'ai eu une idée très forte de suicide sur la prise. Depuis, l'enfer, j'ai des hallucinations visuelles et auditives, insomnie, désintérêt pour tout, idées délirantes, maux de tête épouvantables... qui s'estompent peu à peu grâce à un traitement homéopathique.
Les idées de suicide sont encore présentes car j'ai des séquelles, bref c'est très difficile, surtout le matin j'ai du mal a prendre soin de moi, mais je tiens le coup.

Avant cette catastrophe tout allait bien, j'avais la pêche, le sourire, j'aimais consommer, enfin j'étais assez équilibré sauf professionnellement j'étais un peu rebelle et speed.

Je voudrais savoir si le cannabis provoque une dépendance et si au fur et mesure les symptômes disparaîtront ou bien si la dépression s'installe et les repères ne reviennent plus.
J'ai préféré m'orienter vers l'homéopathie car il n'y a pas dépendance, et prendre une autre drogue chimique pour en remplacer une autre ?

Je suis actuellement en recherche d'emploi, j'étais commercial, je ne peux plus exercer ce métier à mon sens.....
Enfin, j'ai l'impression de tourner en rond au niveau professionnel, j'ai de plus en plus de mal à sortir de chez moi pour faire des démarches, je reprend pied petit à petit en me consacrant à des activités qui me plaisent (moto, ballade en forêt...) mais la vie c'est pas ça..... bref je n'ai plus de force.

Je ne connaissais pas véritablement la vrai souffrance mentale, si des chagrins d'amour, mais c'est incomparable ! Avec ce que je vis, j'ai peur de n'avoir plus de coeur après cette épreuve si je la surmonte.

A présent je pense que toute forme de toxicomanie c'est la descente aux enfers, j'ai été calmé. Merci de votre soutien très précieux.


Bonjour, je m'adresse à vous car je pense être dépendante, enfin , j'en suis sûre.
Je fume du cannabis depuis 5 ans et je n'arrive pas à arrêter.
A ce jour, je fume tous les jours, de 2 à 4 joints par jour.
Ça a toujours été un plaisir, j'aime l'état dans lequel je suis, après avoir fumé.
Mais dernièrement, des troubles se sont produits qui m'ont conduit à une hospitalisation d'une semaine en médecine pour des attaques de panique et des angoisses terriblement invalidantes, j'ai du arrêter le travail 3 semaines.

Je vais mieux car je suis sous anxiolytiques, et je suis sûre aussi d'en être dépendante. Je ne peux pas m'arrêter ni de fumer, ni de prendre des anxiolytiques et cela depuis plusieurs années.
Je n'ose pas m'adresser sur les lieux de mon travail car évidemment, je ne veux pas que cela se sache.
Pour l'instant, cela se passe bien dans le service, j'arrive à bien travailler malgré une grosse démotivation qui dure depuis quelques mois.
Je me sens souvent triste et je manque d'énergie.
Je m'en rend compte, je connais les effets néfastes du cannabis, mais malgré tout , je ne peux m'empêcher de fumer.
J'ai peur d'être très accro et je n'arrive pas à arrêter seule.
Je veux arrêter et j'ai besoin d'aide.

De plus, mes relations avec mon mari se détériorent, il sait mais ne le tolère plus. Il comprend cependant que je sois dépendante et veut aussi que je me fasse aider.
Et moi, par rapport à lui au niveau des relations sexuelles, il y a plusieurs mois que je n'ai plus envie de faire l'amour, je n'ai plus de libido.
Est-ce les effets du cannabis fumé à long terme?
Je suis assez désespérée surtout de me rendre compte que je suis devenue à ce point dépendante.
Comment vais-je faire pour m'en sortir?
Pouvez-vous m'aider?
Merci.


Bonjour,
j'ai 18 ans, je voulais parler de mon histoire avec le cannabis.

J'ai goûté à mon premier joint à 14 ans : des soit disant amis ont mis de l'herbe dans une cigarette et m'ont dit de "tirer" une taffe, puis 2,3 taffes. Après avoir fumé, ils m'avouent que c'était de la drogue donc du cannabis.
A 16 ans, quand mes parents ont commencé à avoir des disputes continues, j'ai commencé à être accroc, je fumais de 2 à 5 tiges par jours.
Ca a commencé petit à petit, ça a perturbé mes études et j'ai dû redoubler ma classe de 2nde.

Puis un jour, pendant que l'on fumait, on écoutait une chanson de rap, il a répété les paroles soudainement devant moi. J'ai eu très peur, mes yeux se sont baissés tout seuls, mon cœur commença à battre de plus en plus fort et j'avais remarqué que ma façon de réfléchir avait changé et que je ne pouvais plus réfléchir comme il y a 2 mn. Une seule idée en tête c'était de rentrer à la maison.

Depuis ce choc ma vie a changé j'ai dû arrêter les études, je vis un enfer avec des hallucinations non-stop.
Après on m'a évacué en France pour suivre un traitement de Risperdal et revenu dans mon pays j'ai regouté au canna et je ne supportais pas, mon cœur battait à 100 a l'heure, je transpirais. Après j'ai décidé de ne plus toucher, je n'arrivais plus à supporter.

En ce moment, je vis un enfer, j'ai des difficultés a réfléchir, je suis dans les vapes, et puis, a cause de ce choc, je suis devenu impuissant sexuellement.

J'ai juste besoin de parler.
Au revoir

Polyconsommation : cannabis et autres drogues

Bonjour,

Je m'adresse à vous car je suis désorientée et je ne sais quelle démarche entreprendre afin de résoudre mes problèmes.
J'étais fumeuse de cannabis jusqu'à l'année dernière (je fume encore de temps en temps) et lorsque j'ai plus ou moins arrêté je me suis tournée vers l'alcool, qui au départ était tout à fait festif, mais qui est rapidement devenu une vraie drogue, un poison dont je n'arrive plus à me débarrasser.
Je me sens en manque tous les soirs et je bois un ou 2 ou 3 verres d'alcool fort presque tous les soirs. Mon ami a essayé de m'aider mais n'y est pas arrivé, il croit l'avoir fait mais je continue à boire dans son dos et je me sens lâche et plus bas que terre. Je me sens isolée, coupée du monde, terriblement seule (et je sais que c'est en partie dû à l'alcool, mon père était alcoolique, j'en connais un rayon)

Je ne sais plus quoi faire, j'aimerai sortir de cette spirale infernale mais je n'ai pas beaucoup de volonté, à la moindre occasion je replonge que ce soit alcool ou cannabis. De plus je grossis à vue d'oeil et ne me supporte plus, je n'arrive plus à me regarder dans un miroir, je m'enfonce tous les jours un peu plus vers la déprime.

Merci de bien vouloir me conseiller ou m'orienter vers des gens qui pourraient m'aider, ou tout simplement me donner quelques conseils. C'est quelque chose que je cache à mon entourage, et je ne sais comment faire pour résoudre mes problèmes sans qu'ils le voient.

Merci d'avance. Au revoir.


Bonjour,
J'ai 18 ans et depuis quelques temps je connais des expériences plutôt poussées avec la drogue.
En effet, depuis plusieurs années je fume régulièrement du cannabis, et ces derniers 10 mois ma consommation est devenue pour ainsi dire journalière...
Parallèlement à cela, j'ai au cours des derniers 6 mois essayé l'ecstasy...enfin essayé semble être un euphémisme, puisque j'ai passé deux mois à en consommer environ 3 fois par semaine et à doses importantes. Pour illustrer : il m'est arrivé de prendre 2 taz le matin, vers 10h, 3 vers 18h et encore 3 vers minuit...
Evidemment, je n'ai jamais consommé en solo, toujours entre amis, mais je me rend compte que cela représente un grand danger...

Après un énorme "bad" le soir du réveillon, j'ai compris que je devais arrêter cette euphorie qui commençait à se ressentir sur ma vie personnelle et mon environnement social d'étudiante. De plus, j'ai ouvert les yeux sur la dégradation morale que je subissais : je n'avais plus aucun respect par rapport aux personnes qui m'entouraient, par rapport aux biens que je possédais (nous avons "ravagé" mon appart à force d'y vivre nos défonces, ainsi que mon compte en banque...), en fait par rapport à tout en général...
A la suite du réveillon j'ai donc décidé de me séparer de mes amis "drogués" (qui sont enfoncés beaucoup plus que moi) et depuis je me contente de fumer des joints de façon conviviale avec mes amis...
Cependant, j'ai récemment renoué avec mes amis "drogués", qui veulent s'en sortir...
Même si je sais ce que je veux : ne plus reprendre des prods, je suis tout de même anxieuse, d'une part parce que je ne suis pas sûre de pouvoir résister face aux multiples occasions, et d'autre part parce que je voudrai aider mes amis, notamment une, qui je le crois est profondément enfoncée dans la drogue...
Comment puis je faire pour l'aider elle, et en même temps m'en sortir moi ?????

Si je dois donner un conseil à tous les jeunes qui se disent qu'ils aimeraient bien tester: c'est de ne jamais le faire...puisque le problème réside en un sentiment tout à fait humain; celui d'aimer et d'en revouloir....
Si ils veulent se droguer, je leur conseille de s'en tenir aux joints et de jamais aller plus loin...car au delà un réel danger existe et cela peut transformer leur vie à jamais...


Bonjour,
Voici mon témoignage : il est on ne peut plus banal.

C'est l'histoire d'une gamine de 13 ans (moi) qui rencontre une fille de son âge mal dans ses baskets manipulatrice et pour qui ça se passe mal à la maison.
Les 2 nouvelles "amies" commencent par se mettre à fumer en cachette de leurs parents pour faire "les grandes", "les rebelles".

"La copine" commence à me raconter, larmes à l'appui, ce qui se passe chez elle, qu'elle est
violée, battue (et j'en passe). Je saurai plus tard que la grande majorité de ce qu'elle m'a raconté est faux.
Et puis, je ne vais pas bien (je n'ai jamais fais le deuil de mon père, ma mère a du mal à se sortir de ces dépressions chroniques, le début de l'adolescence, etc).

Un jour "l'amie" vient au collège, en pleurs, et me raconte ce qu'elle a subi et me dit que la seule manière qu'elle aurait d'être mieux serait de se barrer de chez elle. Même scénario le lendemain. Moi, naïve et idéaliste, je lui fais la promesse que je ne la laisserai jamais tomber.
Et voilà : ma première fugue.

Quand on nous a retrouvées, ma mère était en pleurs, elle me supplie de ne pas recommencer, me demande pourquoi etc. La mère de "la copine", elle, ne pense qu'a une seule chose : comment prouver aux flics, au collège et aux gens que ce n'est pas de la faute de sa fille mais de la mienne.

Et puis "rebelotte". Ma mère est très secouée par ce que j'ai fait et deviens "surprotectrice". "La copine", elle, continue à venir s'épancher sur moi. Et voilà le pourquoi de ma seconde fugue.
Du coup, le plan ORSEC est sorti : je me retrouve traînée devant des psys, des médecins, pour finir en centre médico-psychologique.
Je réussi à ce que l'on me fasse sortir (enfin surtout grâce à ma mère). Je prends de bonnes résolutions et redeviens la bonne et sérieuse élève que j'avais toujours été.(et ne fréquente plus l'ancienne copine)

De retour au collège je mets peu de temps pour que mon "mal de vivre" me reprenne. Voilà : c'est le début des conneries.
Comme je ne me sens plus à ma place avec mes copines "intello", je me mets à zoner avec des "racailles". Voilà : c'est mon premier joint, et mes premiers "délits". Je me lie d'amitié avec une fille dans le même genre que mon "ancienne copine" .Voilà mon premier joint coupé à l'ecsta puis mon premier cach'ton.

Je me rends compte que ça ne va pas et que je déconne. J'essaye d'arrêter. Je change de collège. Dans mon nouveau collège ça ne se passe pas bien du tout. Voilà le début de
la dépression .
On me change de nouveau de collège. Là, tout va bien mais je continue à traîner ma dépression. Voilà ma première tentative de suicide, puis ma deuxième. Et viens le tour des mutilations et pour finir je recommence à prendre différentes substances.

Et puis j'ai commencé à aller mieux (grâce aux antidépresseurs). Aujourd'hui j'ai 15 ans,je suis toujours sous antidépresseurs, mais j'ai repris goût à la vie et je ne fais plus de
"conneries". Alors je vous souhaite à tous bonne chance!

 
 
 
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