Bonjour,
J'ai pris connaissance de votre site, désemparée
je cherche de l'aide et des conseils.
Je suis divorcée et vis avec ma fille de 16 ans et mon fils
de 21 ans.
Il n'y a pas de problème relationnel avec mon ex mari.
Mon fils, comme je le disais précédemment, a 21 ans.
En 2004 son père et moi même nous nous séparons
et divorçons en 2005.
A partir de 2004, mon fils, âgé de 14 ans, a commencé
à mettre en péril sa scolarité par des
attitudes de révolte, de violence. L'alcool a fait son apparition.
Ont suivi les conseils de discipline, les exclusions etc. Les solutions
ont été trouvées pour qu'il n'y ait aucune
rupture scolaire (changement de filière, apprentissage...).
Ses nouveaux copains étaient des gamins comme lui, en souffrance,
avec des histoires compliquées, des parents dépassés.
Le cannabis a fait également son apparition.
Les problèmes avec la justice ont suivi : bagarre, vol, menace
avec arme (fictive)... Alors mon fils m'a entraîné
dans ce monde où l'on ne voit que des gendarmes, des tribunaux,
des juges, des avocats, des éducateurs, des perquisitions,
des dépositions, des gardes à vue...
Une bataille à ses côtés pour le "sauver",
pour lui tenir la tête hors de l'eau, a commencé dès
2004. Lors du dernier jugement en 2009 la prison a été
évitée de justesse.
Son père était présent dès que je l'interpellais.
Toutefois une relation avec son fils est difficile par le manque
de communication, j'étais leur intermédiaire.
J'ai donné beaucoup et sans que l'on m'aide en retour.
En 2008 mon fils a rencontré une copine, bien fragile elle-aussi,
seule et dépressive. Ils vivaient ensemble.
En 2010 Il avait trouvé un travail (chaudronnier), consciencieux,
assidu, au bout de 6 mois son patron lui propose un CDI.
Un mois avant de signer le CDI, en rentrant chez lui, il découvre
que sa copine est partie, il découvrira qu'elle est partie
avec son ami. L'équilibre gagné durant cette période,
vole en éclat.
Il prend un appartement seul. Petit à petit, il ne va plus
au travail, se renferme, vit pour ses copains. Alcool et cannabis
sont présents.
Il vit du chômage... et de l'argent que je lui avance pour
manger, payer le loyer, qu'il ne me rembourse pas nécessairement.
Décembre 2011, Il revient vivre chez moi. Je pense alors
qu'une boucle est bouclée. Qu'un nouvel équilibre
va pouvoir se faire, une reconstruction quelque part...
Il y 4 jours, je rentre chez moi et découvre mon fils dans
un état que je ne lui connaissais pas... regard exhorbité,
du mal à parler, à marcher... je lui demande ce qu'il
a pris... il ne comprend pas. Il me fait peur, je me demande si
il me reconnait ? Alors je n'insiste pas car je sens que cela ne
sert à rien.
Le lendemain, Il dort.... et dort encore.
Je m'absente et au retour je découvre chez lui le même
comportement.
Des traces blanches sur les ailes du nez me donnent des réponses...
Je lui ai dit que je ne le laisserai pas se détruire ! Qu'il
le veuille ou non !!
Une discussion s'impose, si il me donne l'occasion de le voir,
car il est chez un copain.
Son père et moi même, sommes en plein désarroi,
questionnement. Qu'elles sont les meilleures choses à faire
? Comment l'aider ? Comment gérer cela ? Comment le SAUVER
?
Quel dommage de n'avoir pas connu votre site plus tôt.
Nous venons de perdre notre fils qui allait avoir 25 ans le 8 août
prochain d'une hémorragie pancréatique.
Il a eu une adolescence un peu difficile avec consommation d'alcool,
tabac et cannabis. Il ne vivait que pour ses copains. Dès sa majorité
il ne rêvait que d'une chose : avoir un travail stable pour
pouvoir quitter le domicile familial et vivre sa vie, il ne supportait
pas de se plier à une certaine discipline familiale.
Par contre, il a toujours travaillé (intérim, CDD,..) pour finir
fonctionnaire titulaire dans une communauté d'agglomération. Il
faisait parti d'un orchestre au sein d'une école de musique (batteur),
fut un temps pompier volontaire.
A l'âge de 20 ans, les contraintes de ces activités l'empêchant
de côtoyer ses copains ( travail le week-end ou en soirée)
il a tout laissé tomber pour se rassembler le soir avec des copains.
Hormis ses fréquentations, il n'avait plus aucun plaisir. Et là,
la déchéance est arrivée. Accidents de voiture sur accident (matériel,
heureusement), deux suspensions de permis pour alcoolémie avec délit
de fuite, avec suivi par un centre d'addictologie (sans trop d'efficacité),
yeux rouges avec pupilles dilatées...
Il a connu dans ce milieu sa copine, avec laquelle il a pris un
appartement en février 2005. Je ne sais si il y a eu un jour de
l'amour entre eux, mais les conflits étaient presque quotidiens.
Elle ne travaillait pas, a fait un "bébé toute seule", notre fils
pensant qu'elle prenait la pilule. Vu les conflits, à la débauche,
notre fils allait voir ses copains, s'alcooliser et certainement
se droguer. Sa copine le laissait à la porte. Elle vivait en osmose
avec sa fille, était logée, nourrie, et demandait à notre fils d'assumer
ses charges à elle. Elle a quitté notre fils le 30 octobre 2007
sans laisser d'adresse, injoignable durant 1 mois, est partie chez
sa mère à 800 km, a refusé à 3 reprises le droit de garde fixé par
le JAF. Notre fils n'a pu revoir sa fille que 5 mois 1/2 plus tard,
pour une semaine. Elle a 21 mois.
Inutile de vous dire que depuis le départ de son ex-concubine,
notre fils a encore plus sombré dans l'alcool. Nous l'avons fait
hospitaliser à la demande d'un tiers avec 3 g, en HP. Ça
a duré 5 jours, dont 2 en cellule d'isolement. Il nous a promis
de ne plus recommencer, que ça lui avait servi de leçon.
La condition de sortie était qu'il revienne vivre chez nous et la
suppression de sa CB, qu'il utilisait comme un distributeur de bonbons,
le temps de se remettre. Ce qu'il a fait jusqu'à début février 2008.
Il partait travailler tous les jours, on lui achetait ses cigarettes,
il allait de temps en temps avec deux de ses copains manger au resto,
rentrait vers 22 h. Tout semblait bien reparti. Il a voulu absolument
retourner dans son appartement début février, on avait toujours
sa CB car on ne voulait pas qu'il achète alcool ou drogue, on lui
donnait 30 €/week-end.
Malgré cela, on a appris récemment par ses collègues qu'il errait
dans les rues une grande partie de la nuit et trouvait toujours
de bons camarades de beuverie. Il était suivi par une psychiatre
de l'HP, mais était dans le déni total de son état: son seul problème
était de pouvoir revoir sa fille. Son père a demandé à la psy de
pouvoir assister à un entretien, et là, devant notre fils, il a
mis carte sur table en parlant des problèmes de drogue et alcool.
Notre fils est devenu comme un lion en cage, niant tout et disant
qu'il buvait comme tout le monde.
Il nous bouffait la vie. Mon mari, artisan, passait ses journées
à se demander quoi faire pour le sortir de là, pensant même souvent
que ça ne pouvait que mal finir. Ce qui est arrivé le 4 mai 2008.
Après un après-midi bien arrosé, certains l'ont vu avec un pack
de bière sur un banc, il est monté voir un voisin (connu comme toxico
auprès de la police) vers minuit. Ils ont continué la soirée, ont
bu. Son voisin est parti se coucher, laissant notre fils assis sur
la chaise, en train de dormir. Quand le voisin s'est réveillé, le
lendemain à midi, notre fils était toujours sur la chaise, décédé.
L'autopsie a révélée une pancréatite hémorragique, avec des traces
d'héroïne, ce qui explique qu'il n'a pas souffert, une pancréatite
hémorragique étant très douloureuse.
Nous sommes révolté de n'avoir pas pu le sortir de ce mal-être,
avec un fort sentiment de culpabilité : aurions-nous dû le faire
hospitaliser, pourquoi n'était-il pas conscient de son état ??
Autant de questions qui resteront, je pense, sans réponse.
Merci de votre écoute.
J’ai trouvé votre site très intéressant
et j'ai lu de nombreux témoignages. Je suis moi même
confrontée aux problèmes de drogue avec mon fils de
18 ans.
Après mon divorce mon fils vivait en résidence alternée
et a été confronté à des difficultés
familiales. Beau-père d'un côté belle-mère
de l'autre, père alcoolique... Je me suis battue pour essayer
de maintenir le cap et rester solide en face des difficultés
de mon fils et je l'ai toujours assuré de mon amour pour
lui.
Mon fils fumait des joints mais n'a jamais voulu m'avouer combien,
il "maîtrisait" disait-il. Depuis quelques mois
j'ai remarqué que son comportement changeait et j'ai fait
en sorte qu'il revienne vivre définitivement à la
maison après un débat houleux avec mon concubin.
Je "sentait" que quelque chose n'allait pas et qu'il fallait
aider mon fils. Je l'ai donc "surveillé" et essayé
de garder le dialogue qui ressemblait surtout à des monologues.
J'ai assisté impuissante et toujours dans le doute à
ses problèmes de mal être et son début de destruction.
Mon fils a une amie que j'ai essayé d'interroger, j'ai essayé
d'interroger aussi mon beau fils mais aucun n'a voulu "trahir
leur secret", ils savaient mais pensaient que je souffrirais
trop s'ils me l'avouaient.
J'ai cherché un jour dans la chambre de mon fils et j'ai
trouvé un flacon de Méthadone, je l'ai interrogé
à ce sujet mais il m'a juste dit qu'un copain était
venu avec et lui avait donné, il n'a pas voulu admettre avoir
des difficultés et être dépendant.
Après quelques jours de réflexion je suis allée
consulter une personne au centre d'addictologie et expliqué
mes doutes et demandé des renseignements. J'ai rapporté
à mon fils des brochures concernant les drogues et lui ai
donné le numéro de téléphone du centre,
ceci ne s'est pas passé sans heurt mais j'ai persévéré
et attendu qu'il franchisse, aidée en cela par son amie qui
le poussait aussi à réagir (ceci je l'ignorais).
Je dois dire également que mon concubin n'était pas
au courant de la situation car j'avais peur de sa réaction
(les adultes aussi ont leurs peurs et leurs problèmes et
ne réagissent pas toujours de manière adaptée).
Dernièrement j'ai retrouvé dans sa chambre des emballages
de buprénorphine, j'ai donc fait une copie des renseignements
concernant ce médicament et lorsque je suis rentrée
de mon travail j'ai demandé des explications à mon
fils. J'ai exigé d'avoir une réponse honnête
et qu'il m'explique tout car je n'était plus dupe et cette
fois j'avais la certitude qu'il se droguait, j'ai pris conscience
que j'avais eu peur jusque là de nommer ses problèmes
et qu'il ne fallait plus "se voiler la face". Il m'a avoué
avoir consommé diverses drogues et être sous la dépendance
de l'héroïne. Il venait de décider récemment
de se rendre au centre d'addictologie et est donc suivi depuis fin
décembre par ce centre et est sous traitement.
Je n'avais toujours rien dit à personne car je pensais pouvoir
l'aider seule, mais il y a quelques jours des policiers se sont
rendus à mon domicile et ont perquisitionné sa chambre,
fort heureusement ils n'ont trouvé "que 0.5 gr de poudre"
mais mon fils a passé 24 heures en garde à vue car
le problème ne s'arrêtait pas à sa propre consommation,
mais comme beaucoup de drogués il en a revendu pour pouvoir
se fournir sa drogue.
Je me suis vue dans l'obligation de tout avouer à mon concubin
qui a réagit au delà de mes peurs car je craignais
qu'il rejette mon fils auquel cas je serais partie avec lui pour
l'aider.
Je ne sais pas si mon attitude est la bonne mais j'essaie de rester
forte et d'aider au mieux mon fils, nous avons posé des conditions
avec mon ami qui lui a fourni dernièrement du travail. Nous
avons expliqué à mon fils la chance d'avoir un toit,
du travail, des personnes qui l'entourent et qui l'aiment et surtout
une petite amie formidable que nous voulons protéger aussi
car elle n'a pas à supporter ce poids, nous lui avons demandé
pendant un temps de continuer à venir à la maison
voir mon fils mais qu'elle ne dormirait plus là jusqu'à
ce que l'on soit sûrs qu'il n'y a plus de consommation de
drogues.
Apparemment ils l'ont bien compris, mon fils doit travailler pour
liquider ses dettes de drogue et pour essayer de se construire un
avenir avec son amie puisque c'est leur souhait.
Je pourrais dire actuellement que j’ai l'espoir de la guérison
de mon fils, je comprends aussi que lorsqu'un tel problème
se présente il ne faut pas rester seule et surmonter ses
peurs. Je me dit que si j'avais prévenu mon ami plus tôt
j'aurais peut-être pu éviter que mon fils aille plus
loin dans sa consommation de drogues. On est tellement plus fort
quand l'entourage est prévenu, mon fils à un frère
et une soeur qui sont désormais informés et sont prêts
à l'aider ne serait-ce que par une écoute s'il en
a besoin.
J'ai hésité à prévenir son père
car il est tellement malade de l'alcool que je craignais de lui
faire encore plus de mal mais au moment ou j’écris
ma décision est prise et je vais l'informer car c'est un
adulte qui se doit d'être responsable aussi de son fils.
Voilà le témoignage que je voulais apporter et vous
demander aussi les conseils que vous pourriez me donner.
Je tiens à vous dire aussi que sur votre site j'ai trouvé
aussi des éléments précieux concernant les
symptômes que les enfants présentent et que c'est ce
qui m'a manqué le plus au début de mes soupçons,
je ne comprenais pas pourquoi ses envies de vomir, ses diarrhées
intempestives, sa fatigue, ses sautes d'humeur, ses maux de ventre
et son désarroi par moment.
Je pense que ces explications font le plus défaut dans les
campagnes de prévention et si l'on montrait des spots télévisés
incluant ce que vous précisez sur votre site les parent d'ados
en détresse pourraient peut-être plus facilement faire
le lien. Tout le monde ne possède pas Internet et dans certains
milieux la télévision a plus d'impact. Je voudrais
aussi dire à ceux qui sont dans le doute de ne pas baisser
les bras, nos enfants ont besoin de nous mais ils ont aussi beaucoup
de capacités.
J'arrête là mon discours et désormais nous
attendons les retombées pénales mais surtout la guérison
d'une terrible maladie qu'est l'addiction.
Bonsoir,
Je suis maman d'une fille de 15 ans et demi, qui se met en danger
depuis un an et demi maintenant. Elle se drogue (pas d'héroïne
à ma connaissance), elle ne va plus à l'école
depuis un an, elle est en fugue depuis novembre, et jusqu'au mois
dernier, elle donnait parfois des nouvelles, des coups de fils très
rapides. La brigade des mineurs ne mettait jamais la main dessus.
Elle a été au tribunal pour une histoire de drogue
et d'une fille qui avait porté plainte pour viol, ayant pris
une drogue qui l'avait endormie. Ma fille a dit avoir pris cette
même drogue. Ils n'ont pas voulu entendre qu'elle était
également victime, car elle ne le déclarait pas elle
même. Ils l'ont relâchée en foyer ouvert, où
elle s'est enfuie à deux reprises ; la dernière fois
que je l'ai vue, paniquée, affolée, c'était
il y a 15 jours. Elle avait des traces de coups sur la figure et
de grosses traces violettes dans le cou. Elle était très
énervée, comme en état de choc, elle parlait
vite, voulait que je lui donne de l'argent, elle m'a dit que "ça
faisait deux jours que ça durait avec ce fils de pute".
J’avais appelé la police avant qu'elle ne monte mais
ils sont arrivés trop tard.
Depuis je n'ai plus aucune nouvelle, j'ai déposé une
plainte pour agression d'X contre ma fille, pour qu'il y ait injonction
de soins quand elle sera retrouvée. On doit en arriver là
aujourd'hui pour faire soigner son enfant.
Tout ce que je vous dit là est livré d'un bloc car
je vous épargne les mille et une démarches et coups
de fil depuis la chute, finalement pas si brutale de ma fille. Tout
s'est dégradé de mois en mois et j'ai du faire face
à l'ignorance totale d'une foule de services, qui croyant
bien faire, prônent la liberté de décision du
jeune en souffrance, en opposition à une mère "dépassée
", élevant seule son enfant et tout le blabla.
On m'a dit mille fois que mon enfant toujours "en souffrance
" reviendrait, le juge m'a même dit "ce sera long,
très long, elle devra aller loin, au fond, toucher le fond.
- " Mais..loin jusqu'où ? Elle se fait violer à
l'heure qu'il est et vous me demandez d'attendre ?
- "Je sais, oui, c'est extrêmement dur à vivre
pour vous, mais malheureusement c'est la vie".
J’ai recensé et gardé jusqu’au plus profond
de mon coeur ces milliards d'épines lancées, au fil
des jours, ces conneries monumentales, qu'on doit absorber, parce
que ici, à Paris, il n'y a rien pour les ados entre l'hôpital
et la prison. "Il faudra attendre qu'elle commette un délit
plus grave" .. Bref, je n'en pouvais plus et j'ai trouvé,
heureusement des personnes (au commissariat que je connais) qui
ont compris et qui ont pu, scandalisés, demander au tribunal
de réviser ce jugement de mise en foyer en milieu ouvert
si on retrouvait ma fille. Aujourd'hui elle peut être amenée
a l'hôpital si on la retrouve ; mais j'ai peur, très
peur : et si on ne la retrouvait plus .. et si une fois retrouvée,
il n'y avait rien de contenant, d'encadrant, de soignant.
J’ai un carnet bourré d’adresses, de numéros
de téléphone, de gribouillis, d'annotations, l'année
dernière, c'était "trop jeune, pas 15 ans "
cette année, c'est pas dix-huit. Et toujours le même
discours "si pas consentante".. J’ai entendu parler
de ******* , j'ai téléphoné mais on m'a dit
à l'accueil "complet " ..
Peut-on, et cela est ma réelle question, être aidée,
s'il vous plait, en a-t-on le droit ? Je suis épuisée,
mais encore debout, que peut on faire ensemble ? Merci infiniment
de me guider, et de comprendre que le stade du CMP, CMPP, AVEEJ,
CECOOF, ANRS et autres aides éducatives ne sont pas aujourd'hui
d'actualité pour ma fille. J’aimerai être aidée
à lui trouver un endroit adapté, et par la même
avoir, de mon coté, un soutien dans ces démarches.
Merci beaucoup.
Bonjour,
Mon fils s'est fait arrêter par les gendarmes à la
sortie d'une aire d'autoroute. Un ami de ses amis transportait 3
kg de résine de cannabis dans un sac et dans la voiture de
mon fils. Mon fils n'en savait rien, mais il fermait les yeux sur
leur trafic sachant pertinemment que c'était lui qui le fournissait
chaque mois (un barreau soit 25 g) mais à aucun moment il
ne s'est douté de telle quantité et surtout qu'il
servait de "mule".
Ayant un casier judiciaire vierge et n'ayant pas été
accablé par les co-interpellés sur sa participation
à ce trafic, il n'a pas été mis en garde à
vue, en revanche il a passé 9 heures au poste de gendarmerie.
Nous avons eu droit à une perquisition à notre domicile
ce dimanche à
21h00, nous leur avons dit qu'ils n'avaient pas besoin d'être
six pour fouiller une chambre de gosse, mais quand on a appris qu'il
s'agissait de 3 kg, nous avons laissé faire et malgré
ma colère, j'avoue qu'ils ont été corrects,
ne fouillant que la chambre de ***** où ils ont trouvé
6 grammes de cannabis comme il l'avait avoué lors de son
interrogatoire.
Une proposition de composition de peine pénale lui a été
signifiée et nous attendions son homologation par le Parquet
quand un mois plus tard, presque jour pour jour, un capitaine de
police m'a appelé à la maison pour me dire qu'il voulait
réentendre mon fils parce qu'il n'avait selon ses dires,
et il avait raison, pas tout dit. Il m'a demandé si il pouvait
contacter le co-interpellé, l'autre étant déjà
en maison d'arrêt et l'emmener avec lui puisque celui-ci n’était
pas motorisé. Là les bras m'en tombent.Ca faisait
un mois qu'il avait coupé les ponts avec cet individu sur
nos conseils et peut-être nos menaces. J'ai tenu à
les accompagner lors de ce transport avec l'accord du capitaine
de police qui m'avait dit qu'il acceptait de me parler même
si mon fils était majeur, en effet il a eu 20 ans le *****
dernier, on ne l'a même pas fêté tellement il
se sentait coupable de nous faire subir tout cela.
Depuis un mois il a arrêté de fumer du cannabis, qu'on
ne vienne pas me dire qu'il n'existe pas de dépendance, je
l'ai subie à travers lui, il ne voulait aucune aide psychologique
ou autre alors on s'est retrouvé seuls à affronter
cette épreuve.
Nous sommes responsables aussi, nous ses parents, car nous savions
qu'il fumait des joints, nous ignorions combien mais surtout on
a cru que la drogue arrivait toute seule dans ses poches et là
nous avons été nuls.
Je n'avais jamais rencontré ces deux types avant cela et
pourtant mon fils les connaissait depuis plus de 2 ans. Je me targuait
d'être attentive et là j'ai failli.
Maintenant je dois dire que nous, parents, nous ne sommes pas beaucoup
aidés. Le discours de la société est loin d'être
clair. Avec ce terme de drogue "douce" on endort note
vigilance et il faut un gros pépin pour ouvrir enfin les
yeux.
Mon fils a appelé la secrétaire du Procureur pour
savoir ce qu'il en était de sa proposition de composition
pénale, celle-ci nous a dit que si elle était homologuée
nous recevrions les modalités du règlement de l'amende
de 200 euros, dans 15 à 21 jours, somme que mon fils a déjà
gagné en travaillant 15 jours. Alors on attend encore........Je
dois ajouter pour finir que mon fils suivait des cours d'anglais
à la fac de ****, nous avons profité, lors de la programmation
de travaux dans la résidence universitaire et puisqu'il n'allait
plus à la fac, de le rapatrier pour pouvoir être présents
et aussi mieux le surveiller.
On n’a pas très bien réussi et nous nous culpabilisons
mon mari et moi car aujourd'hui on en a fini de se rejeter la faute
l'un sur l'autre.
Voilà mon histoire, je suis persuadé que mon fils
va s'en sortir, je l'ai retrouvé et puisqu'il veut devenir
***** et non pas poursuivre des études universitaires nous
allons l'aider à trouver une formation
Bonne réception.
Bonjour
Mon fils va avoir 18 ans dans 4 jours. Il consomme du cannabis,
de façon occasionnelle, d'après ses dires. Je suppose,
qu'il minimise sa consommation... Je pense, qu'il consomme plusieurs
fois par semaine, et de façon régulière. Il
est très agressif, et même très violent... Il
insulte son père, et le menace de mort dès qu'il s'oppose
à lui. Il a le comportement d'un fou dangereux...
Hier, il a eu des hallucinations : Il était couché
dans sa chambre, il m'a appelé pour me demander comment on
chassait les fantômes. Ce fantôme, se serait glissé
dans son dos. Il n'arrivait plus ni à bouger, ni à
parler... Il essayait de bouger ses doigts, il avait la sensation
qu'ils bougeaient, mais ils restaient immobiles.
Aujourd'hui, il a eu une altercation, avec son patron d'apprentissage.
Il ne veux plus aller travailler... Il n'a plus de respect pour
personne, et n'envisage à aucun moment que le problème
puisse venir de son comportement... C'est toujours les autres qui
ne le comprennent pas, qui ne l'aiment pas... Il y a aussi quelques
fois des bons moments, heureusement, mais ils se font de plus en
plus rares.
Je ne sais plus quoi faire...
Est-ce que vous pensez, que tous ces problèmes, peuvent venir
du cannabis ?
Comment puis-je l'aider?
Le faire hospitaliser, est-ce possible sans son accord ? Et surtout,
est-ce la bonne solution ?
Aidez nous a sortir de cette crise... Merci d'avance pour votre
aide.
Une maman désespérée.
Je suis une maman accablée.
Mon fils de 19 ans a commencé par consommer du shit vers
l'age de 15 ans. Puis ensuite il s'est fait racketter et il a dealé
sous l'influence de menaces. Enfin il en est arrivé à
consommer de l'héroïne.
Quand il a voulu arrêter tout ça, ses dealers n'ont
pas voulu le lâcher, il a été menacé
de mort à plusieurs reprises, il a donc continué à
dealer et à consommer. Ensuite est arrivée la perquisition.
Aujourd'hui il est incarcéré et suit un traitement
à la méthadone.
Mais en prison, il y a toujours ces menaces de mort à son
encontre.
A cette heure-ci, j'aimerai savoir à combien peut s'élever
sa peine de prison ?
J'ai envie de dire à tous ces jeunes très innocents
: faites attention où vous mettez les pieds car ça
peut être très dangereux !
J'aimerai des réponses ou des messages
Merci pour vos réponses.
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