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Le Coin des Jeunes

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Le coin des jeunes

Une rubrique plus particulièrement dédiée aux jeunes mais lisible par tous.

Idées et conseils (sur cette page) répond à quelques interrogations courantes.

Vrai ou Faux : fait le point sur un certain nombre d'affirmations courantes sur :.

Une occasion de vérifier l'état de vos connaissances !!

En bref : résume les principales informations sur les drogues développées sur ce site et comprend :

Pour plus de détails, rendez vous à la rubrique standard du site : =>Les drogues.

Idées et conseils

Des réponses ou des idées autour de la drogue

  • pour les relations avec les parents,
  • pour parler de drogue avec eux,
  • pour refuser l'offre des dealers,
  • pour essayer d'arrêter,
  • pour savoir ce qui nous attend quand on se fait prendre,
  • etc.
Comment parler de drogue à mes parents

C'est parfois difficile car les parents ont beaucoup d’a priori sur les drogues qu’ils connaissent mal et qui leur font peur.

On peut vouloir leur en parler :

  • parce qu'on a envie d'avoir leur avis ou profiter de leur expérience,
  • parce qu'on en a entendu parler en cours,
  • parce qu'un amis en consomme,
  • parce qu'on en consomme soi-même,
  • parce qu'on recherche de l'aide.

Pour leur en parler, il faut se mettre dans des dispositions qui permettent le dialogue : parler calmement, être objectif, accepter un avis différent, être en confiance des deux côtés et donc surtout ne pas mentir.

Abordez le sujet en leur demandant, par exemple, ce qu’ils en savent " pour pouvoir en discuter avec eux ou avec les copains ". Rappelez leur que la drogue est présente partout, autour de vous, dans votre établissement scolaire ou ses environs, et que vous voulez simplement vous informer objectivement.

Donnez votre point de vue calmement. Restez calme quelque soit leur réaction, c’est parfois difficile mais très important, le calme désarme l’agressivité, permet le dialogue et donne du poids à vos arguments.
Acceptez qu’ils aient un point de vue différent du vôtre, et acceptez de revoir le vôtre éventuellement.
Si vous n’êtes pas d’accord avec leur point de vue, ne les contredisez pas d’emblée mais essayez de les comprendre et incitez les, si nécessaire, à s’informer pour en parler objectivement.
Donnez leur des adresses de site Internet dont celui-ci, ou suggérez leur d’acheter tel ou tel livre sur le sujet. Au besoin faites leur lire cette page.
Appuyez votre propre point de vue sur des faits concrets et non sur des impressions.

S’ils vous soupçonnent de consommer, ne leur mentez pas. Rien n’est pire que le mensonge et le manque de confiance pour discuter, vous risquez de ne plus jamais pouvoir discuter avec eux sur un sujet sérieux.
- Si vous ne consommez pas, rassurez les immédiatement, ils en ont besoin !
- Si vous consommez, analysez au préalable pourquoi vous consommez et expliquez leur vos motivations si l'ambiance s'y prête, sinon dîtes leur que vous leur donnerez vos motivations dans le calme et la confiance…. Mais il faudra le faire très rapidement.

Si vous voulez leur en parler pour qu’ils vous aident à vous en sortir, dîtes le leur clairement en insistant sur l’aide, ça évite ou tempère le clash et les parents sont toujours prêts à aider leurs enfants, même après une crise de dépit ou de colère.

Comprendre mes parents et leurs réactions

Même s’ils ne le montrent pas toujours, tous les parents aiment leur enfant.

Souvent ils ne montrent pas une affection débordante parce qu’ils ont eux-mêmes reçu une éducation où les parents gardaient une certaine distance avec leurs enfants. Particulièrement dans les milieux bourgeois, il était autrefois mal vu d’afficher ses sentiments de façon trop voyante.
Parfois aussi, pour certains pères, afficher ses sentiments "ne fait pas viril", c’est "affaire de femmes".
Cela ne les empêche pas d’aimer profondément leur enfant.

Même les parents qui battent leur enfant, en général disent qu'ils l'aiment, mais ils ne savent pas comment réagir devant des problèmes d'éducation qui les dépassent et se laissent alors aller à la violence. Ce peut être parfois la conséquence de l'alcoolisme d'un parent désemparé.

Les parents ont souvent beaucoup d’ambition pour leurs enfants.

Ils connaissent par expérience les difficultés de la vie, particulièrement la vie professionnelle. Ils souhaitent que leur enfant ait les meilleurs atouts pour avoir une bonne profession. Ils font beaucoup d’efforts pour cela et font même souvent une fixation sur ce sujet.
Ils ont du mal à admettre que l’on puisse être heureux sans avoir fait Polytechnique ou au moins "de bonnes études" ou si l’on ne prépare pas un métier qu'ils connaissent et qui les rassure.

Alors, si vous ne réussissez pas dans les études ou dans une formation professionnelle, ils sont déçus et peuvent parfois vous traiter comme un "moins que rien". Cela ne les empêche pas de vous aimer. S’ils vous envoient promener, c’est dans un moment de découragement, mais ça passe toujours tôt ou tard.

Les parents ont des principes.

Ils savent que pour vivre harmonieusement en société avec les autres, il faut respecter un certain nombre de principes, de règles et de lois.
Mais ils ont souvent du mal à admettre que d’autres aient des principes un peu différents des leurs ou que les principes évoluent avec le temps et le mode de vie.

Les parents ne savent pas toujours dialoguer avec leurs enfants.

Les parents sont parfois maladroits dans la relation avec leurs enfants. Leur responsabilité éducative les rend inquiets et ils ont peur de ne pas savoir expliquer ou justifier leurs principes d'éducation et de perdre leur autorité en discutant. Alors ils préfèrent s'abstenir de dialoguer et se construisent ainsi une sorte de rempart confortable.
Vous avez alors l'impression qu'ils ne vous comprennent pas. C'est en fait rarement le cas.
Si vous avez du mal à dialoguer avec eux, ne vous posez pas en victimes, vous ne résoudrez rien. Essayez plutôt de forcer le dialogue en leur disant ouvertement vos pensées, vos doutes, vos sentiments, vos joies et vos peines. Ils finiront par vous écouter !

Dans les cas, fort rares, où le dialogue reste impossible, ne vous renfermez pas sur vous-même, vous pouvez trouver d'autres adultes avec qui dialoguer : des grand-parents, des oncles ou tantes, des professeurs ou toute autre personne en qui vous avez confiance. Lorsqu'on est jeune, il est fondamental de pouvoir exprimer ses interrogations, ses doutes et ses révoltes auprès d'un adulte.

Les parents ont peur de la drogue.

Avec raison quand on sait les dégâts qu’elle peut causer. Mais leur peur est souvent irraisonnée parce qu’ils ne savent pas grand-chose sur ce sujet, ils imaginent toujours le pire et ne savent pas comment réagir face à la drogue.
Par contre, ils sous-estiment souvent les dangers de l’alcool et du tabac parce qu'ils ont l’habitude de ces produits.
Alors il faut leur faire lire ce site pour qu’ils s’informent !

Les parents n’apprécient pas les dangers de la même manière.

Vous, vous aimez prendre des risques et "les dangers ne vous font pas peur", surtout ceux que vous n'avez pas vécus ! Eux, ils ont une certaine expérience de ce qui est maîtrisable et de ce qui ne l'est pas. Ils ont vu et connaissent les conséquences de beaucoup de dangers et d'accidents que souvent vous sous-estimez ou négligez. Et ils veulent vous épargner un maximum de dangers présents ou futurs.

En particulier, les dangers qui vous paraissent lointains et que vous pensez (souvent à tort) maîtrisables et donc peu importants sont beaucoup plus importants pour eux. Ils ne voient pas l’avenir avec la même échelle de temps.

Exemple : "si tu fumes, tu auras un cancer à 60 ans!".

Pour vous qui avez 15 ans, vous n'avez jamais vu personne mourir à cause du tabac, ce n'est qu'une vague hypothèse. Et puis il vous reste encore 45 ans soit 3 fois la durée de votre vie passée, c’est très très loin et vous pensez avoir le temps de "voir venir".
Cet argument pour cesser de fumer ne vous touche donc pas. Et pourtant, la durée de votre vie dépend du choix que vous faites maintenant car un cancer peut se déclarer avec 20 ou 30 ans de retard ou plus !
Pour eux qui ont 45 ans, ils ont peut-être déjà vu un ami, un parent ou un collègue mourir d'un cancer du poumon, souvent dans d'affreuses souffrances. Pour eux ce n'est plus une hypothèse, c'est un danger concret. En plus il ne leur reste plus que 15 ans avant d'avoir 60 ans, soit seulement 1/3 de leur vie passée, cela leur semble 9 fois plus proche que pour vous !

Ils attachent donc beaucoup plus d’importance que vous à tous les dangers, même ceux qui vous paraissent lointains parce que, souvent, ils en ont vu les conséquences et que, pour eux, ils ne paraissent pas lointains du tout.

Comment refuser l’offre des copains ou des dealers

Refuser est un acte de force et non de faiblesse. Même si les copains ne le disent pas, c’est plutôt valorisant.

Rappelez vous que les dealers se moquent bien de vos problèmes et de vos envies, ils n’en veulent qu’à votre argent.
Ils ont plein de trucs pour vous faire consommer et vous rendre dépendant, comme se présenter de façon amicale et vous offrir de la drogue gratuitement au début. "essaye ça, tu verras, tu te sentira bien !"ou "ça ira mieux !"ou "avec ça, tu es sûr de tenir toute la nuit !" ou encore "essaye juste une fois, il n'y a pas de risque !". Ils sont sûrs, eux, que vous deviendrez dépendant et qu’ils pourront alors vous soutirer tout l’argent qu’ils désirent.
Avec un dealer, il suffit de dire fermement "non", de refuser de discuter, de s’éloigner et de l’éviter ensuite.

Avec les amis, c’est plus délicat car on a envie de rester avec eux et que l’on a pas envie de les perdre. Pourtant, quand ils sont sous l’effet de la drogue, ils ne sont pas forcément très intéressants. Il est donc préférable de s’éloigner et de les revoir à un autre moment quand ils ne consomment pas.

Ce n’est pas une honte de refuser de prendre de la drogue, d'ailleurs la très grande majorité des jeunes n'en consomme pas.
Comme ce n’est pas une honte de ne pas fumer, cela n’empêche pas d’avoir des amis fumeurs.

Si vous vous sentez alors exclu du groupe, cela signifie que seule la drogue est le moteur de ce groupe et que le lien qui vous unit est totalement artificiel. Il vaut mieux alors chercher des amis ailleurs.

J’en consomme un peu pour faire comme tout le monde

Non, "tout le monde" ne touche pas à la drogue loin s’en faut. La très grande majorité des jeunes ne touche pas à la drogue et s’amuse, rit, aime et vit sans l’aide d’aucun produit.

Peut-être consommez vous

  • par convivialité et pour favoriser la communication avec les autres quand vous êtes avec vos amis ou dans une soirée,
  • ou pour vous "sentir bien" et oublier vos problèmes,
  • ou par simple curiosité.

Si c’est un problème de communication, vous êtes sans doute timide comme une majorité de jeunes. La drogue vous donne l’impression de vaincre votre timidité mais ne la guérit pas et vous serez obligé d’en reprendre chaque fois. C’est le début de la marche vers la dépendance.
La timidité, ça se soigne et ce n’est pas très difficile ! Il est alors préférable d’en parler à un adulte de confiance : vos parents d’abord, un médecin ou un psychologue scolaire ou familial ensuite, qui pourront vous conseiller et vous aider.

Si c'est par pure convivialité "pour faire comme les autres", pensez qu'il n'est pas nécessaire de fumer pour être bien en compagnie de fumeurs, ni de tirer sur un joint ou prendre une drogue quelconque pour être bien avec ses amis. Il faut bien avoir à l’esprit tous les dangers que l’on encourt en prenant de la drogue. Lisez attentivement ce site ou d’autres sites qui présentent les effets et dangers des drogues

Si c'est pour vous "sentir bien", c'est que sans drogue vous ne vous sentez pas bien ou vous sentez mal et donc que vous avez un problème.
La drogue masquera, le temps de son effet, le problème qui réapparaîtra dès qu'elle ne fera plus effet. Vous serez donc tenté d'en reprendre et risquez d'aboutir à la dépendance.
La seule solution est d'identifier votre problème et de trouver un moyen pour le résoudre. Au besoin faites vous aider par un psychologue scolaire ou par un Point Écoute Jeune, s'il y en a un près de chez vous, ou venez dans un centre ou une association spécialisés où vous serez écouté et conseillé de façon anonyme et gratuite.
Pour avoir des adresses : => Trouver de l'aide.

Si c’est par curiosité, la curiosité est naturelle quand on est jeune. Cependant il faut bien avoir à l’esprit tous les dangers que l’on encourt en prenant de la drogue. Ces dangers, les amis ou les dealers qui vous poussent à consommer se gardent bien de les mentionner.
Comme pour la convivialité, lisez attentivement ce site ou d’autres sites qui présentent les effets et dangers des drogues.

Apprenez à vous affirmer et à dire oui ou non en fonction de vos propres choix. Apprenez à refuser la drogue sans vous croire obligé de vous justifier.

J’en consomme pas mal mais je ne suis pas dépendant

En êtes vous si sûr ? Avez-vous essayé d’arrêter ?

Réfléchissez sur ce qui vous pousse à consommer. Quel est votre problème pour ne pas faire comme la majorité des jeunes qui ne prennent pas de drogue et s'en trouvent parfaitement heureux ?

Vous n’êtes sans doute pas loin de la dépendance ou bien vous y êtes déjà. Il est temps d’en parler avec vos parents, des amis de confiance qui ne consomment pas, le médecin, l’infirmière ou le psychologue de l’école, votre médecin de famille, ou de venir voir, quelque soit votre age, une association ou un autre organisme spécialisés. C’est facile, gratuit, confidentiel, vous ne serez ni critiqué ni jugé et ça vous aidera à y voir clair.
Pour avoir des adresses : => Trouver de l'aide.

J’ai envie de m’en sortir

Cela prouve que vous avez pris conscience des effets négatifs des drogues et des problèmes et dangers associés. Vous avez compris que la drogue vous piège.

Selon la drogue et votre état de consommation, ce sera facile ou plus laborieux et plus ou moins long.
Essayez de comprendre pourquoi vous vous êtes drogué. Si vous savez pourquoi vous vous êtes drogué, ce sera plus facile de vous en sortir, surtout si vous pouvez agir sur la cause.

Si c’est possible, éloignez vous des personnes qui vous fournissent de la drogue et des amis avec qui vous consommez, surtout si la tentation reste forte et que vous n’arrivez pas à refuser leurs propositions.

C’est toujours plus difficile de s’en sortir tout seul car on résiste difficilement à la drogue sur une longue durée. Il est bien préférable de se faire aider.

Parlez en à vos parents ou proches qui, même s’ils ont une première réaction négative ou violente, seront sûrement prêts à vous aider, une fois l’orage passé.

N’hésitez surtout pas à contacter votre médecin, un médecin ou un psychologue scolaire, ou une association ou un centre spécialisé, quelque soit votre age, pour vous faire aider.

Ces centres vous proposent toute une gamme d’aides qui, selon vos souhaits, vont de l’écoute et conseil à la prise en charge psychologique, sociale et médicale.
Si vous êtes très dépendant, ils peuvent vous aider à faire une cure de sevrage en centre de soin et à rentrer ensuite dans un centre de post-cure pour consolider le sevrage.
Ils vont vous aider à vous assumer et à retrouver une vie normale sans drogue.
C’est facile, efficace, confidentiel et totalement gratuit.
Pour avoir des adresses : => Trouver de l'aide.

Mes parents ont découvert que je me drogue

Ne niez pas la vérité, cela ne sert à rien et ne peut que compliquer la suite des évènements, la discussion sera plus aisée si on évite le mensonge.

Refusez de discuter sous l’effet de la colère et dites le, dites que vous vous expliquerez quand le calme sera revenu…. Mais il faudra le faire sans attendre.

Expliquez pourquoi vous prenez de la drogue et ce que cela vous apporte.
Si c’est pour oublier des problèmes familiaux, scolaires ou autres, expliquez ces problèmes, c'est l'occasion ou jamais d'en parler.

Incitez vos parents à ne pas paniquer et à s’informer sur le sujet de façon objective, éventuellement à rencontrer une association spécialisée pour se faire conseiller.
Allez également la voir, ça ne coûte rien et l’accueil est sympa ! En plus vous ne serez pas jugé ni critiqué, rien que du positif. Vous pourrez en tirer des conseils utiles.

Envisagez sérieusement de réduire ou arrêter votre consommation et discutez avec eux sur la façon d’y parvenir. Ce ne sera que bénéfice pour vous.

Si je me fait prendre par la police

Ne jouez pas au plus malin avec la police, ça ne peut qu’aggraver la situation. Pas la peine de nier des évidences.

Selon le cas, la police prendra vos coordonnées pour vous convoquer plus tard, ou bien vous serez mis en garde à vue.

Si vous êtes mineur, vos parents et le procureur seront avisés sans délai.
Si vous êtes majeur, demandez aussi que vos parents soient prévenus, et le plus tôt est le mieux, car ils peuvent vous aider en discutant avec les policiers, même s’ils découvrent le problème à cette occasion.

Si vous êtes pris pour usage de drogue,

La situation n’est pas trop grave du point de vue pénal, vous serez sans doute relâché après la garde à vue, qui peut cependant durer de quelques heures jusqu’à 48 heures maximum.
Mais il faudra vous présenter ponctuellement à toute convocation au commissariat, à la gendarmerie ou au tribunal, ne pas le faire peut vous conduire en prison !

Lors de la garde à vue, vous pouvez être examiné par un médecin à votre demande si vous estimez avoir été maltraité ou à celle d’un officier de police s’il l’estime nécessaire pour son enquête. Vous pouvez demander l’aide d’un avocat ou le faire faire par vos parents, l’avocat ne pourra intervenir que 20 heures après votre arrestation.

Si vous passez en justice, vous écoperez vraisemblablement d’une obligation de soin ou " injonction thérapeutique " consistant à vous rendre régulièrement dans un centre spécialisé d'aide et de soin, généralement une fois par semaine, pour vous inciter à décrocher de la drogue.
Là encore, respectez scrupuleusement cette obligation, sous peine de finir en prison si vous ne le faites pas, la justice vérifie votre assiduité.
Prenez ces rencontres de façon positive, après tout, c’est peut-être l’occasion de revenir à une vie plus normale !
Ne craignez pas que le centre où vous vous rendez répète à la police ou à la justice ce que vous dites, tous les entretiens sont confidentiels et ces centres respectent une déontologie identique au secret médical. La justice ne vérifiera que le fait que vous y allez et rien de plus.

Si vous êtes pris pour deal

C’est plus grave, répondez aux questions des policiers, vous ne gagnerez de toute façon rien à faire la forte tête, cela risque même de vous nuire sérieusement.
Sachez que vous pouvez rester légalement en garde à vue jusqu’à 96 heures (4 jours), dans ce cas vous devez obligatoirement être examiné par un médecin toutes les 24 heures, pour s’assurer que vous êtes bien traité.
Vous pouvez demander l’aide d’un avocat ou le faire faire par vos parents, l’avocat ne pourra intervenir que 72 heures (3 jours) après votre arrestation. Vous serez alors mis en examen et, selon le cas, emprisonné ou relaché sous contrôle judiciaire, en attendant un jugement.

 
 
 
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