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Le coin des jeunes |
Une rubrique plus particulièrement dédiée
aux jeunes mais lisible par tous.
Idées
et conseils (sur cette page) répond à quelques
interrogations courantes.
Vrai ou Faux
: fait le point sur un certain nombre d'affirmations courantes sur
:.
Une occasion de vérifier l'état de vos connaissances
!!
En bref
: résume les principales informations sur les drogues développées
sur ce site et comprend :
- Les drogues : définition,
effets et dangers, classement
- Les dépresseurs
: alcool, médicaments, héroïne
- Les stimulants : tabac, cocaïne,
crack, médicaments, dopants, ecstasy, GHB, etc.
- Les perturbateurs ou hallucinogènes
: cannabis, LSD, champignons, etc.
Pour plus de détails, rendez vous à la rubrique standard
du site : =>Les drogues. |
Idées et conseils |
Des réponses ou des idées autour de la drogue
- pour les relations avec les parents,
- pour parler de drogue avec eux,
- pour refuser l'offre des dealers,
- pour essayer d'arrêter,
- pour savoir ce qui nous attend quand on se fait prendre,
- etc.
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Comment parler de drogue à mes parents |
C'est parfois difficile car les parents ont beaucoup d’a
priori sur les drogues qu’ils connaissent mal et qui leur
font peur.
On peut vouloir leur en parler :
- parce qu'on a envie d'avoir leur avis ou profiter de leur expérience,
- parce qu'on en a entendu parler en cours,
- parce qu'un amis en consomme,
- parce qu'on en consomme soi-même,
- parce qu'on recherche de l'aide.
Pour leur en parler, il faut se mettre dans des dispositions
qui permettent le dialogue : parler calmement, être objectif,
accepter un avis différent, être en confiance des deux
côtés et donc surtout ne pas mentir.
Abordez le sujet en leur demandant, par exemple, ce qu’ils
en savent " pour pouvoir en discuter avec eux ou avec les copains
". Rappelez leur que la drogue est présente partout,
autour de vous, dans votre établissement scolaire ou ses
environs, et que vous voulez simplement vous informer objectivement.
Donnez votre point de vue calmement. Restez calme quelque soit
leur réaction, c’est parfois difficile mais très
important, le calme désarme l’agressivité,
permet le dialogue et donne du poids à vos arguments.
Acceptez qu’ils aient un point de vue différent du
vôtre, et acceptez de revoir le vôtre éventuellement.
Si vous n’êtes pas d’accord avec leur point de
vue, ne les contredisez pas d’emblée mais essayez
de les comprendre et incitez les, si nécessaire, à
s’informer pour en parler objectivement.
Donnez leur des adresses de site Internet dont celui-ci, ou suggérez
leur d’acheter tel ou tel livre sur le sujet. Au besoin
faites leur lire cette page.
Appuyez votre propre point de vue sur des faits concrets et non
sur des impressions.
S’ils vous soupçonnent de consommer, ne
leur mentez pas. Rien n’est pire que le mensonge et le
manque de confiance pour discuter, vous risquez de ne plus jamais
pouvoir discuter avec eux sur un sujet sérieux.
- Si vous ne consommez pas, rassurez les immédiatement,
ils en ont besoin !
- Si vous consommez, analysez au préalable pourquoi
vous consommez et expliquez leur vos motivations si l'ambiance s'y
prête, sinon dîtes leur que vous leur donnerez vos motivations
dans le calme et la confiance…. Mais il faudra le faire
très rapidement.
Si vous voulez leur en parler pour qu’ils vous aident
à vous en sortir, dîtes le leur clairement en
insistant sur l’aide, ça évite ou tempère
le clash et les parents sont toujours prêts à aider
leurs enfants, même après une crise de dépit
ou de colère.
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Comprendre mes parents et leurs réactions |
Même
s’ils ne le montrent pas toujours, tous les parents aiment
leur enfant.
Souvent ils ne montrent pas une affection débordante parce
qu’ils ont eux-mêmes reçu une éducation
où les parents gardaient une certaine distance avec leurs
enfants. Particulièrement dans les milieux bourgeois, il
était autrefois mal vu d’afficher ses sentiments de
façon trop voyante.
Parfois aussi, pour certains pères, afficher ses sentiments
"ne fait pas viril", c’est "affaire de femmes".
Cela ne les empêche pas d’aimer profondément
leur enfant.
Même les parents qui battent leur enfant, en général
disent qu'ils l'aiment, mais ils ne savent pas comment réagir
devant des problèmes d'éducation qui les dépassent
et se laissent alors aller à la violence. Ce peut être
parfois la conséquence de l'alcoolisme d'un parent désemparé.
Les parents
ont souvent beaucoup d’ambition pour leurs enfants.
Ils connaissent par expérience les difficultés de
la vie, particulièrement la vie professionnelle. Ils souhaitent
que leur enfant ait les meilleurs atouts pour avoir une bonne profession.
Ils font beaucoup d’efforts pour cela et font même souvent
une fixation sur ce sujet.
Ils ont du mal à admettre que l’on puisse être
heureux sans avoir fait Polytechnique ou au moins "de bonnes
études" ou si l’on ne prépare pas un métier
qu'ils connaissent et qui les rassure.
Alors, si vous ne réussissez pas dans les études
ou dans une formation professionnelle, ils sont déçus
et peuvent parfois vous traiter comme un "moins que rien".
Cela ne les empêche pas de vous aimer. S’ils vous envoient
promener, c’est dans un moment de découragement, mais
ça passe toujours tôt ou tard.
Les parents
ont des principes.
Ils savent que pour vivre harmonieusement en société
avec les autres, il faut respecter un certain nombre de principes,
de règles et de lois.
Mais ils ont souvent du mal à admettre que d’autres
aient des principes un peu différents des leurs ou que les
principes évoluent avec le temps et le mode de vie.
Les parents
ne savent pas toujours dialoguer avec leurs enfants.
Les parents sont parfois maladroits dans la relation avec leurs
enfants. Leur responsabilité éducative les rend inquiets
et ils ont peur de ne pas savoir expliquer ou justifier leurs principes
d'éducation et de perdre leur autorité en discutant.
Alors ils préfèrent s'abstenir de dialoguer et se
construisent ainsi une sorte de rempart confortable.
Vous avez alors l'impression qu'ils ne vous comprennent pas. C'est
en fait rarement le cas.
Si vous avez du mal à dialoguer avec eux, ne vous posez
pas en victimes, vous ne résoudrez rien. Essayez plutôt
de forcer le dialogue en leur disant ouvertement vos pensées,
vos doutes, vos sentiments, vos joies et vos peines. Ils finiront
par vous écouter !
Dans les cas, fort rares, où le dialogue reste impossible,
ne vous renfermez pas sur vous-même, vous pouvez trouver
d'autres adultes avec qui dialoguer : des grand-parents, des oncles
ou tantes, des professeurs ou toute autre personne en qui vous avez
confiance. Lorsqu'on est jeune, il est fondamental de pouvoir
exprimer ses interrogations, ses doutes et ses révoltes auprès
d'un adulte.
Les parents
ont peur de la drogue.
Avec raison quand on sait les dégâts qu’elle
peut causer. Mais leur peur est souvent irraisonnée parce
qu’ils ne savent pas grand-chose sur ce sujet, ils imaginent
toujours le pire et ne savent pas comment réagir face à
la drogue.
Par contre, ils sous-estiment souvent les dangers de l’alcool
et du tabac parce qu'ils ont l’habitude de ces produits.
Alors il faut leur faire lire ce site pour qu’ils s’informent
!
Les parents
n’apprécient pas les dangers de la même manière.
Vous, vous aimez prendre des risques et "les dangers ne vous
font pas peur", surtout ceux que vous n'avez pas vécus
! Eux, ils ont une certaine expérience de ce qui est maîtrisable
et de ce qui ne l'est pas. Ils ont vu et connaissent les conséquences
de beaucoup de dangers et d'accidents que souvent vous sous-estimez
ou négligez. Et ils veulent vous épargner un maximum
de dangers présents ou futurs.
En particulier, les dangers qui vous paraissent lointains et que
vous pensez (souvent à tort) maîtrisables et donc peu
importants sont beaucoup plus importants pour eux. Ils ne voient
pas l’avenir avec la même échelle de temps.
Exemple : "si tu fumes, tu auras un cancer à
60 ans!".
Pour vous qui avez 15 ans, vous n'avez jamais vu personne mourir
à cause du tabac, ce n'est qu'une vague hypothèse.
Et puis il vous reste encore 45 ans soit 3 fois la durée
de votre vie passée, c’est très très
loin et vous pensez avoir le temps de "voir venir".
Cet argument pour cesser de fumer ne vous touche donc pas. Et pourtant,
la durée de votre vie dépend du choix que vous faites
maintenant car un cancer peut se déclarer avec 20 ou 30 ans
de retard ou plus !
Pour eux qui ont 45 ans, ils ont peut-être déjà
vu un ami, un parent ou un collègue mourir d'un cancer du
poumon, souvent dans d'affreuses souffrances. Pour eux ce n'est
plus une hypothèse, c'est un danger concret. En plus il ne
leur reste plus que 15 ans avant d'avoir 60 ans, soit seulement
1/3 de leur vie passée, cela leur semble 9 fois plus proche
que pour vous !
Ils attachent donc beaucoup plus d’importance que vous à
tous les dangers, même ceux qui vous paraissent lointains
parce que, souvent, ils en ont vu les conséquences et que,
pour eux, ils ne paraissent pas lointains du tout. |
Comment refuser l’offre des copains ou des dealers |
Refuser est un acte de force et non de faiblesse. Même
si les copains ne le disent pas, c’est plutôt valorisant.
Rappelez vous que les dealers se moquent bien de vos problèmes
et de vos envies, ils n’en veulent qu’à votre
argent.
Ils ont plein de trucs pour vous faire consommer et vous rendre
dépendant, comme se présenter de façon amicale
et vous offrir de la drogue gratuitement au début. "essaye
ça, tu verras, tu te sentira bien !"ou "ça
ira mieux !"ou "avec ça, tu es sûr
de tenir toute la nuit !" ou encore "essaye
juste une fois, il n'y a pas de risque !". Ils sont
sûrs, eux, que vous deviendrez dépendant et qu’ils
pourront alors vous soutirer tout l’argent qu’ils désirent.
Avec un dealer, il suffit de dire fermement "non", de
refuser de discuter, de s’éloigner et de l’éviter
ensuite.
Avec les amis, c’est plus délicat car on a envie de
rester avec eux et que l’on a pas envie de les perdre. Pourtant,
quand ils sont sous l’effet de la drogue, ils ne sont pas
forcément très intéressants. Il est donc préférable
de s’éloigner et de les revoir à un autre moment
quand ils ne consomment pas.
Ce n’est pas une honte de refuser de prendre de la drogue,
d'ailleurs la très grande majorité des jeunes n'en
consomme pas.
Comme ce n’est pas une honte de ne pas fumer, cela n’empêche
pas d’avoir des amis fumeurs.
Si vous vous sentez alors exclu du groupe, cela signifie que seule
la drogue est le moteur de ce groupe et que le lien qui vous unit
est totalement artificiel. Il vaut mieux alors chercher des amis
ailleurs. |
J’en consomme un peu pour faire comme tout le monde |
Non, "tout le monde" ne touche pas à la drogue
loin s’en faut. La très grande majorité
des jeunes ne touche pas à la drogue et s’amuse, rit,
aime et vit sans l’aide d’aucun produit.
Peut-être consommez vous
- par convivialité et pour favoriser la communication
avec les autres quand vous êtes avec vos amis ou dans une
soirée,
- ou pour vous "sentir bien" et oublier vos problèmes,
- ou par simple curiosité.
Si c’est un problème de communication, vous
êtes sans doute timide comme une majorité de jeunes.
La drogue vous donne l’impression de vaincre votre timidité
mais ne la guérit pas et vous serez obligé d’en
reprendre chaque fois. C’est le début de la marche
vers la dépendance.
La timidité, ça se soigne et ce n’est pas très
difficile ! Il est alors préférable d’en parler
à un adulte de confiance : vos parents d’abord, un
médecin ou un psychologue scolaire ou familial ensuite, qui
pourront vous conseiller et vous aider.
Si c'est par pure convivialité "pour faire comme
les autres", pensez qu'il n'est pas nécessaire de fumer
pour être bien en compagnie de fumeurs, ni de tirer sur un
joint ou prendre une drogue quelconque pour être bien avec
ses amis. Il faut bien avoir à l’esprit tous les dangers
que l’on encourt en prenant de la drogue. Lisez attentivement
ce site ou d’autres sites qui présentent les effets
et dangers des drogues
Si c'est pour vous "sentir bien", c'est que sans
drogue vous ne vous sentez pas bien ou vous sentez mal et donc que
vous avez un problème.
La drogue masquera, le temps de son effet, le problème qui
réapparaîtra dès qu'elle ne fera plus effet.
Vous serez donc tenté d'en reprendre et risquez d'aboutir
à la dépendance.
La seule solution est d'identifier votre problème et de trouver
un moyen pour le résoudre. Au besoin faites vous aider par
un psychologue scolaire ou par un Point Écoute Jeune,
s'il y en a un près de chez vous, ou venez dans un centre
ou une association spécialisés où vous serez
écouté et conseillé de façon anonyme
et gratuite.
Pour avoir des adresses : => Trouver
de l'aide.
Si c’est par curiosité, la curiosité
est naturelle quand on est jeune. Cependant il faut bien avoir à
l’esprit tous les dangers que l’on encourt en prenant
de la drogue. Ces dangers, les amis ou les dealers qui vous poussent
à consommer se gardent bien de les mentionner.
Comme pour la convivialité, lisez attentivement ce site
ou d’autres sites qui présentent les effets et dangers
des drogues.
Apprenez à vous affirmer et à dire oui ou
non en fonction de vos propres choix. Apprenez à refuser
la drogue sans vous croire obligé de vous justifier. |
J’en consomme pas mal mais je ne suis pas dépendant |
En êtes vous si sûr ? Avez-vous essayé
d’arrêter ?
Réfléchissez sur ce qui vous pousse à consommer.
Quel est votre problème pour ne pas faire comme la majorité
des jeunes qui ne prennent pas de drogue et s'en trouvent parfaitement
heureux ?
Vous n’êtes sans doute pas loin de la dépendance
ou bien vous y êtes déjà. Il est temps d’en
parler avec vos parents, des amis de confiance qui ne consomment
pas, le médecin, l’infirmière ou le psychologue
de l’école, votre médecin de famille, ou de
venir voir, quelque soit votre age, une association ou un
autre organisme spécialisés. C’est facile, gratuit,
confidentiel, vous ne serez ni critiqué ni jugé
et ça vous aidera à y voir clair.
Pour avoir des adresses : => Trouver
de l'aide. |
J’ai envie de m’en sortir |
Cela prouve que vous avez pris conscience des effets négatifs
des drogues et des problèmes et dangers associés.
Vous avez compris que la drogue vous piège.
Selon la drogue et votre état de consommation, ce sera facile
ou plus laborieux et plus ou moins long.
Essayez de comprendre pourquoi vous vous êtes drogué.
Si vous savez pourquoi vous vous êtes drogué, ce sera
plus facile de vous en sortir, surtout si vous pouvez agir sur la
cause.
Si c’est possible, éloignez vous des personnes
qui vous fournissent de la drogue et des amis avec qui vous consommez,
surtout si la tentation reste forte et que vous n’arrivez
pas à refuser leurs propositions.
C’est toujours plus difficile de s’en sortir tout seul
car on résiste difficilement à la drogue sur une longue
durée. Il est bien préférable de se faire
aider.
Parlez en à vos parents ou proches qui, même s’ils
ont une première réaction négative ou violente,
seront sûrement prêts à vous aider, une fois
l’orage passé.
N’hésitez surtout pas à contacter votre médecin,
un médecin ou un psychologue scolaire, ou une association
ou un centre spécialisé, quelque soit votre age,
pour vous faire aider.
Ces centres vous proposent toute une gamme d’aides
qui, selon vos souhaits, vont de l’écoute et conseil
à la prise en charge psychologique, sociale et médicale.
Si vous êtes très dépendant, ils peuvent vous
aider à faire une cure de sevrage en centre de soin et à
rentrer ensuite dans un centre de post-cure pour consolider le sevrage.
Ils vont vous aider à vous assumer et à retrouver
une vie normale sans drogue.
C’est facile, efficace, confidentiel et totalement
gratuit.
Pour avoir des adresses : => Trouver
de l'aide.
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Mes parents ont découvert que je me drogue |
Ne niez pas la vérité, cela ne sert à
rien et ne peut que compliquer la suite des évènements,
la discussion sera plus aisée si on évite le mensonge.
Refusez de discuter sous l’effet de la colère et dites
le, dites que vous vous expliquerez quand le calme sera revenu….
Mais il faudra le faire sans attendre.
Expliquez pourquoi vous prenez de la drogue et ce que cela
vous apporte.
Si c’est pour oublier des problèmes familiaux, scolaires
ou autres, expliquez ces problèmes, c'est l'occasion ou
jamais d'en parler.
Incitez vos parents à ne pas paniquer et à s’informer
sur le sujet de façon objective, éventuellement
à rencontrer une association spécialisée pour
se faire conseiller.
Allez également la voir, ça ne coûte rien et
l’accueil est sympa ! En plus vous ne serez pas jugé
ni critiqué, rien que du positif. Vous pourrez en tirer des
conseils utiles.
Envisagez sérieusement de réduire ou arrêter
votre consommation et discutez avec eux sur la façon
d’y parvenir. Ce ne sera que bénéfice pour vous. |
Si je me fait prendre par la police |
Ne jouez pas au plus malin avec la police, ça ne
peut qu’aggraver la situation. Pas la peine de nier des
évidences.
Selon
le cas, la police prendra vos coordonnées pour vous convoquer
plus tard, ou bien vous serez mis en garde à vue.
Si vous êtes mineur, vos parents et le procureur seront
avisés sans délai.
Si vous êtes majeur, demandez aussi que vos parents
soient prévenus, et le plus tôt est le mieux, car ils
peuvent vous aider en discutant avec les policiers, même s’ils
découvrent le problème à cette occasion.
Si vous êtes
pris pour usage de drogue,
La situation n’est pas trop grave du point de vue pénal,
vous serez sans doute relâché après la garde
à vue, qui peut cependant durer de quelques heures jusqu’à
48 heures maximum.
Mais il faudra vous présenter ponctuellement à
toute convocation au commissariat, à la gendarmerie ou
au tribunal, ne pas le faire peut vous conduire en prison !
Lors de la garde à vue, vous pouvez être examiné
par un médecin à votre demande si vous estimez avoir
été maltraité ou à celle d’un
officier de police s’il l’estime nécessaire pour
son enquête. Vous pouvez demander l’aide d’un
avocat ou le faire faire par vos parents, l’avocat ne pourra
intervenir que 20 heures après votre arrestation.
Si vous passez en justice, vous écoperez vraisemblablement
d’une obligation de soin ou " injonction thérapeutique "
consistant à vous rendre régulièrement dans
un centre spécialisé d'aide et de soin, généralement
une fois par semaine, pour vous inciter à décrocher
de la drogue.
Là encore, respectez scrupuleusement cette obligation,
sous peine de finir en prison si vous ne le faites pas, la justice
vérifie votre assiduité.
Prenez ces rencontres de façon positive, après
tout, c’est peut-être l’occasion de revenir à
une vie plus normale !
Ne craignez pas que le centre où vous vous rendez répète
à la police ou à la justice ce que vous dites, tous
les entretiens sont confidentiels et ces centres respectent une
déontologie identique au secret médical. La justice
ne vérifiera que le fait que vous y allez et rien de plus.
Si vous êtes
pris pour deal
C’est plus grave, répondez aux questions des policiers,
vous ne gagnerez de toute façon rien à faire la forte
tête, cela risque même de vous nuire sérieusement.
Sachez que vous pouvez rester légalement en garde à
vue jusqu’à 96 heures (4 jours), dans ce cas vous devez
obligatoirement être examiné par un médecin
toutes les 24 heures, pour s’assurer que vous êtes bien
traité.
Vous pouvez demander l’aide d’un avocat ou le faire
faire par vos parents, l’avocat ne pourra intervenir que 72
heures (3 jours) après votre arrestation. Vous serez alors
mis en examen et, selon le cas, emprisonné ou relaché
sous contrôle judiciaire, en attendant un jugement. |
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