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Les dépresseurs

Ces produits entrainent une sensation de détente et de rêve ainsi qu'une perte d'inhibition.
Ils conduisent fréquemment à la dépendance physique et peuvent induire, à forte dose, des conséquences graves (arrêt cardiaque ou respiratoire). Ils sont également la cause de multiples accidents par perte de vigilance et de contrôle de soi.

On trouve dans cette catégorie l'alcool, les médicaments somnifères ou tranquillisants, l'héroïne et autres opiacés .....

L'alcool

L'alcool est obtenu par la fermentation ou la distillation de végétaux riches en sucre. Il est présent dans les boissons "alcoolisées" telles que le vin, le cidre, la bière, les apéritifs, les liqueurs ou les mélanges (coktails, prémix, alcoopops, etc ...)

Les effets :

L'organisme ne digère pas l'alcool : ce dernier passe directement du tube digestif aux vaisseaux sanguins. En quelques minutes, le sang le transporte dans toutes les parties de l'organisme.

L'alcool relaxe et désinhibe. Dans un premier temps, il facilite les relations, c'est pourquoi il est souvent consommé avec des amis pour passer un bon moment ensemble.

Les dangers :

Consommé à dose très modérée, l'alcool reste nocif mais pas immédiatement dangereux. C'est pourquoi sa vente et sa consommation sonts légaux mais contrôlés.

A court terme et consommé à dose importante, l'alcool provoque un état d'ivresse et peut entraîner des troubles digestifs, des nausées, des vomissements...
Ces effets exposent la personne concernée à des pertes de contrôle de soi et à une diminution de la vigilance qui sont souvent responsables d'accidents de la circulation et d'accidents du travail.
Ainsi il est conseillé, lors d'une soirée ou d'un évènement festif de ne pas dépasser 2 "verres standards* " car c'est la limite acceptée légalement pour la conduite automobile.
Il est d'ailleurs préférable, dans ce cas, de ne pas boire d'alcool du tout !
Si l'on a dépassé cette dose, il est impératif d'attendre au moins une heure par verre standard absorbé avant de reprendre le volant.

Cet état entraîne également des comportements de violence allant jusqu'aux agressions sexuelles, suicides ou homicides.

A plus long terme, l'usager risque de développer de nombreuses maladies : cancers (de la bouche, de la gorge, de l'oesophage, de l'intestin), maladies du foie (cirrhose) et du pancréas, troubles cardio-vasculaires, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement).

Enfin il faut noter l'action sur le foetus pour les femmes enceintes : L'alcool, même à faible dose, passe le placenta et est directement absorbé par le foetus qui peut en garder des séquelles physiques et mentales irréversibles, c'est le "Syndrome d'Alcoolisation Foetale" (SAF).
En France, le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) atteint plus de 700 bébés par an (retard de croissance, dysmorphie faciale particulière, atteinte du système nerveux central). D’autres formes, moins complètes, reconnues plus tardivement, touchent environ 7000 bébés chaque année. Il n’y a pas de seuil de consommation d’alcool sans danger pendant la grossesse. Les conséquences de ces atteintes sont très lourdes (retards psycho moteurs, placements, inadaptation scolaire puis sociale, marginalisation, voire délinquance).
Il est conseillé une abstinence totale pendant la grossesse.

On compte chaque année en France 49 000 décès liés à l'alcool. L'alcool est également facteur favorisant ou déclenchant dans 60 % des meurtres, 35 % des accidents mortels de la route et 20 % des accidents domestiques.
Enfin le Syndrome d'Alcoolisation Foetale ou SAF touche actuellement environ 500 000 personnes en France.

L'usage régulier d'alcool peut conduire à la dépendance.

* Le "verre standard" correspond à la dose qui serait servie dans un café pour l'alcool en question. Sa contenance est, par exemple, de 25 cl pour la bière, 10 cl pour le vin et le champagne, 6 cl pour les portos et vins cuits, 3 cl pour le whisky, le pastis, le cognac et autres alcools forts.

La loi :

Il est interdit d'offrir ou de vendre dans un lieu public des boissons alcoolisées aux mineurs de moins de 16 ans.

Quiconque fait boire un mineur jusqu'à l'ivresse commet un délit.

Le taux légal maximal d'alcoolémie pour conduire un véhicule est fixé à 0,5 g d'alcool par litre de sang.

Les médicaments somnifères ou tranquillisants

Prescrit et utilisé à bon escient, un médicament psychoactif permet d'atténuer ou de faire disparaître une souffrance psychique : anxiété, dépression, maladie maniaco-dépressive, troubles délirants, etc.

Un médicament psychoactif est prescrit par un médecin.

Un grand nombre de personnes utilise, avec ou sans prescription, des médicaments pour faire face à des troubles provoqués par leurs difficultés quotidiennes. Les troubles du sommeil sont un motif fréquent d'utilisation.

Les effets et les dangers :

Ces médicaments, comme tous les dépresseurs, entraînent une perte de vigilance qui peut causer des accidents de la circulation ou des accidents domestiques. Il est donc conseillé de ne pas conduire après en avoir absorbé.

Le fait de boire de l'alcool en ayant absorbé ces médicaments multiplie l'effet du médicament et de l'alcool de façon particulièrement dangereuse. Il est donc impératif de ne pas boire d'alcool lorsqu'on a pris un somnifère ou un tranquillisant.

Les somnifères ou tranquillisants les plus souvent prescrits font partie de la famille des benzodiazépines, qui, s'ils sont utilisés sur une longue durée, peuvent conduire à la dépendance physique et psychique.

Il ne faut donc jamais consommer ces médicaments en dehors d'une prescription médicale qu'il faut respecter scrupuleusement.

L'héroïne

L'héroïne est un opiacé puissant, obtenu à partir de la morphine. Les opiacés sont des substances naturelles contenues dans le latex recueilli sur une plante, le pavot qui sert aussi à la fabrication de l'opium.

HéroïneL'héroïne se présente sous la forme d'une poudre blanche, brune ou grise selon sa qualité. Elle est la plupart du temps injectée en intraveineuse, après dilution et un chauffage du produit. L'héroïne est aussi sniffée et fumée.
Dans le milieu techno, le résidu de l’opium, le rachacha, est le plus souvent fumé ou ingéré voire bu en infusion.

Les effets :

L'héroïne provoque l'apaisement, l'euphorie et l'extase. Elle agit comme anxiolytique puissant et comme antidépresseur. Les effets recherchés peuvent traduire un mal-être psychique, une souffrance ou un besoin d'oubli.
L'effet immédiat de l'héroïne est de type " orgasmique ". C'est le " flash ". Il est suivi d'une sensation d'euphorie puis de somnolence, accompagnée parfois de nausées, de vertiges, et d'un ralentissement du rythme cardiaque.

Les dangers :

La surdose ou "overdose" peut provoquer une insuffisance respiratoire entrainant une perte de connaissance et parfois la mort.

L'injection entraîne des risques d'infection (notamment par les virus du sida et des hépatites) si l'usager ne se sert pas d'un matériel d'injection stérile et à usage unique.

En cas d'usage répété, le plaisir intense des premières consommations ne dure en général que quelques semaines. Cette phase est suivie d'un besoin impérieux d'augmenter la quantité du produit et la fréquence des prises.La place accordée à cette consommation est telle qu'elle modifie la vie quotidienne de l'usager. Des troubles divers apparaissent dont l'anorexie et l'insomnie.

La dépendance s'installe rapidement dans la majorité des cas. L'héroïnomane oscille entre des phases " euphoriques " (lorsqu'il est sous l'effet de l'héroïne) et des phases de manque où il apparaît anxieux, agité.
La dépendance à l'héroïne entraîne des risques sociaux importants. Elle enclenche un processus de marginalisation chez certains usagers.

Les traitements de substitution :

A défaut de pouvoir parvenir à l'abstinence, l'héroïnomane peut bénéficier de soins (sevrage, suivi psychosocial) et d'un traitement de substitution à la Méthadone ou au Subutex, administrés par voie buccale. Ils sont prescrits dans les Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) ou en médecine de ville.

 
 
 
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