Bonjour,
J'ai décidé de m'en sortir, (oui ça commence par là, c'est sûr,
mais j'ai eu du mal à passer vraiment à l'action). Désormais, c'est
différent : je suis décidé, convaincu, déterminé !
Le problème est que sur toute la durée d'une journée ou d'une nuit,
mes idées peuvent passer d'un opposé à l'autre.
Je m'explique : la honte, la peur, l'angoisse, m'ont convaincu de
ne plus toucher DU TOUT à certaines "gourmandises"que je ne connais
que trop bien. J'avais remarqué que la première tentation de la
journée, si je me l'accordais, une rafale d'autres s'en suivaient
de plus en plus incontrôlables et irrésistibles. Alors il m'a fallu
tirer un trait radical sur toutes les "gourmandises" et autres,
y compris le tabac.
Bien que convaincu, vraiment des effets destructeurs des produits
consommés (c, clope, bedo, ou autres ) je ne parviens pas à garder
cette image des produits du matin au soir. C'est pourtant grâce
à cette vision des produits que je parviens, lorsque mon cerveau
est sur la bonne fréquence, à ne même pas avoir envie des produits,
presque du dégoût, qui me fait du coup apprécier la vie d'une toute
autre manière et ressentir la pêche que j'ai à jeun.
Je voudrais surtout garder cette image en tête en permanence, mais
une simple tentation me fait voir les produits du coté positif qui
n'existe pas d’ailleurs ; ça me donne la sensation de pouvoir surmonter
tel ou tel truc. Alors que c'est l'inverse.
Je ne veux pas prendre de médicament, ou aller voir un médecin.
J'ai trop peur. Il me faut y arriver seul.
(Suite du message le lendemain)
Bonjour,
J'ai lu avec grande attention presque tout votre site (très bien
fait d’ailleurs). Je fais partie de ceux qui veulent vraiment arrêter,
et suis embêté par des impulsions de consommation.
J'ai suivi vos conseils et tenté d'analyser ces impulsions que j'ai
du mal à contrôler (c'est surtout le matin, pour me donner de l'énergie,
bien que quand je suis lucide, je sais très bien que c'est faux
et que ça me crève : mais allez comprendre parfois j'ai la sensation
opposée !) mais pas toujours facile de faire face à ces impulsions,
c'est comme si je n'étais plus moi-même.
Cela doit faire 3 ans que j'ai consommé, quand même à haute dose
(1g de c par jour pendant 1 an 1/2 environ, puis ça a diminué à
2 par semaine environ). Je refuse d'aller chez un médecin (j'ai
vraiment pas confiance) et je refuse de prendre des antidépresseurs
(suis pas déprimé).
Je voudrais savoir ce que je peux faire pour atténuer certains états
:
- impulsions de consommation
- manque de pêche le matin, (la vitamine C j'ai déjà essayé et le
Guronzan, les fruits aussi pour me donner la pêche, mais pas vraiment
de succès ; et puis j'ai remarqué qu'en plus tout cela coûte encore
plus cher que la cam : y'a des choses aberrantes dans notre pays
quand même !)
- problèmes de gorge et de sinus (cloison nasale perforée et très
endommagée et gros ganglions (est ce grave et irréversible ???))
(je n'ose même plus aller chez le dentiste, car sa réaction à la
dernière radio m'a fait penser qu'il voyait sans doute mon problème
de c...)
Je compte beaucoup sur votre aide car je veux vraiment que cette
saloperie disparaisse de ma vie. SVP, ne me laissez pas tomber,
je veux y arriver, et pour le moment je n'ai que vous sur qui compter.
Merci d'avance
(Après notre réponse)
Bonjour et merci de votre réponse.
Ma décision est prise, et j'arrive tant bien que mal à m'y tenir
car je m'efforce de penser (parfois sans conviction quand je suis
poussé par une envie qui finit par être une obsession sur le moment)
je me dis que je dois avoir le contrôle sur moi-même et la honte
vis à vis de ma conscience arrive à me canaliser et à dire NON !
Mais que faire pour penser à autre chose quand cela vous prend ?
ça j'y arrive en travaillant, en sachant que cela empêche de bosser,
en me disant que c'est de la merde et que je n'ai pas besoin de
cela.
Mais surtout : que faire pour que mon nez redevienne normal et ma
gorge (et est ce encore possible ??) Il n'y a parait-il que très
peu de conséquences physiques (comparé au psychique) mais est ce
irréversible ? Est ce que je peux avoir sans le savoir un cancer
de la gorge, ou quelle saloperie encore, alors que je ne prends
plus rien, je constate que les ganglions persistent et que j'ai
encore des cicatrices.
J'ai déjà assisté à des réunions, mais cela ne m'a pas été très
bénéfique, car tout le monde n'a pas la même conviction que moi,
certains se donnent je pense bonne conscience dans leurs démarches
mais à peine sortis, ils vous entraîneraient facilement vers un
dernier petit "café" avant de se quitter. J'y ai vu là plus de pièges
que de soutien.
Mon esprit peut me convaincre à lui seul, il y arrive déjà, mais
cela me demande tant de forces, mon moral baisse quand je me dis,
vu les conséquences : n'est ce pas déjà trop tard ??
J'ai peur d'avoir ruiné ma santé déjà, peur d'être malade après,
peur de mourir. Et pour me battre, j'ai besoin d'informations, de
méthode, de concentration.
Merci de votre aide.
Cordialement.
Bonjour,
Je veux comme beaucoup de personnes ici arrêter la fonfon,
définitivement !
Je ne me suis pas retrouvée dans les témoignages présents.
Je suis pourtant persuadée qu'il y a des personnes dans mon
cas, alors voici ma propre expérience, répondez moi,
argumentez, car je cherche en vous une aide, une motivation psychologique,
et je souhaite apporter la même chose à une ou des
personnes dans le même cas.
Je suis drog addict au tabac, et à la coke.
Je vous passe les mémoires d'une enfance sans problèmes,
d'une vie battante et heureuse et sans précurseurs à
un destin de toxicomane ! Et pourtant !
Je déménage au soleil pour y retrouver une vie nature
après une trahison amoureuse, pourrie par l'entourage. J'y
parviens, la nature m'a tout donné et le soleil de l'Amérique
du sud me réconforte au quotidien.
Puis, je me fais arnaquer par mon premier job qui me coûte
toutes mes économies, puis je trouve un job sérieux,
et qui au moins me verse mon petit salaire, mais à quel prix
! Petit à petit, je suis le défouloir des boss. Harcèlement
au quotidien, et travail forcé d’au moins 14h quotidiennes
! Je tombe, "grâce" à un ami que j'accueille
ici, dans la coke, trouvant ainsi l'énergie suffisante pour
assumer ce travail de titan !!!! Et le produit est ici d'une banalité
à toute épreuve tandis que la cigarette devient l'ennemi
public n°1.
Je tiens 3 ans dans cette boîte, dont 2 ans sous coke !!!
Je décide de partir de cette boîte, qui représente
à mon sens les raisons de cette descente aux enfers.
Mais, maintenant que je suis enfin libérée de ce
harcèlement psychologique, je n'arrive pas à trouver
les motivations pour arrêter la coke, et trouve par contre
des arguments pour un petit "trait" de motivation à
une tâche.
Je me documente, les effets principaux sont apparemment des lésions
perforantes des cloisons nasales, l'appauvrissement des tissus dû
à une mauvaise irrigation des vaisseaux sanguins. Et là,
j'angoisse ! Car quand je me regarde, je me trouve un teint grisâtre,
et mon pif : ma narine gauche est bouchée en permanence depuis
plusieurs mois, et la droite ressemble à une autoroute, et
j'ai un énorme ganglion à la gorge, qui fait au moins
2 cm ! J’ai peur, je me sens foutue ! ça me convainc
d’arrêter au moins quand je pense à cela, mais
je ne résiste pas suffisamment à des tentations ponctuelles
mais quotidiennes qui font que la première prise en entraîne
d'autres derrière. Je suis de plus dans une région
où c'est facile d'en trouver et pas cher pour une pureté
correcte.
Aidez moi à trouver des arguments svp, partagez avec moi
votre vécu sur ce sujet, dites moi si ce type de symptôme
est grave, voire irréversible, car je flippe et n'ose pas
en parler au médecin car les infos circulent vite ici par
le bouche à oreille. Au travers de ce forum, je vois des
gens qui se sont piqués, qui sont sous Subutex (c'est pas
mon cas, mais j'ai un ami dans ce cas, il me fait de la peine et
j'ai envie de l'aider, mais je dois être forte pour cela et
être moi-même libérée de MON problème
!!!! )
Partagez avec moi je vous en prie, pour que chaque tentation m'amène
à renoncer à l'acte, et puisse me motiver au quotidien.
Je suis abonnée au "demain j'arrête", mais
pour le moment c’est toujours là ....
D’avance merci pour votre soutien
Bonjour,
Jai peur de mourir, la cocaine me dépasse ! Je me dis que
c'est peut-être une des dernières chances de pouvoir
avoir peut-être une aide avec bien évidement ma volonté
d'arrêter.
J'ai ** ans et je suis cocaïnomane depuis trois ans, ma consommation
est devenue de plus en plus régulière jusqu'au point
aujourd'hui de ne plus avoir de cloison nasale et un affaissement
du nez. Je peux consommer jusqu'à plus de 10 grammes par
semaine, voir plus.
Je suis consciente de mon problème mais je n'arrive pas
à le contrôler, j'ai vu des psy, évité
les endroits et les gens qui en prennent, mais c'est l'inverse qui
se produit. Aujourd'hui j'ai un peu réduit, je tiens maximum
deux semaines et après je ne pense qu'à une chose
c'est d'en acheter 6 grammes et me les faire toute seule chez moi
dans la soirée et je le fais. De plus je mélange beaucoup
de médicaments avec, je peux aller jusqu'à 10 Stilnox
dans une soirée et autres et ne pas dormir pendant trois
jours.
Je n'en peux plus, je me déteste quand je suis comme çà,
et le pire c'est que cette substance ne me procure plus d'effets
"agréables", je suis devenue parano, schyso, frigide,
... j'ai perdu beaucoup de choses mais je les récupère
petit à petit, je pensais avoir arrêté mais
je recommence par moment et encore plus fort.
J'ai la chance de venir d'une famille aisée avec de bonnes
valeurs qui ont travaillé dur sans jamais flamber et moi,
je suis incapable de travailler et je n'ai plus d'objectifs à
** ans, j'ai honte!
C'est la première fois que je fais part d'un bout de mes
émotions car les psy m'intimident et j'ai l'impression de
pouvoir faire la même chose qu'eux, du coup j'y vais comme
un jeu et je leur fait dire ce que je veux, et ils le savent le
pire!
Je suis consciente de mon problème parce que le problème
c'est la première fois que je ne contrôle pas! Je voulais
aller dans une clinique spécialisée mais le psy m'a
dit que je serais enfermée pendant trois semaines et la première
chose que je ferais en sortant c'est de recommencer, je pense qu'il
n'avait pas tort.
Je suis à un stade niveau santé qui me semble limite
et je pense être immortelle jusqu'au jour ?
Aidez moi je vous en supplie !
Bonjour,
J'ai consommé il y a quelques années de l'ecstasy
ainsi que du LSD pendant plus d'une année.
Dès la première prise, j'ai été victime
d'une sévère crise d'angoisse : en effet, je ne me
suis pas laissé aller, et j'ai par conséquent intériorisé
toutes mes émotions.
J'ai continué à consommer des drogues synthétiques
tous les week-ends pendant plus d'un an. Les plus graves crises
d'angoisse se sont manifestées par une incapacité
à exprimer le moindre mot.
Aujourd'hui je ressens encore de sérieuses séquelles
de cette période d'abus. En effet, j'éprouve d'énormes
problèmes relationnels et je vis dans un état d'angoisse
permanent.
Cette situation psychologique m'handicape dans tous les aspects
de l'existence.
Avez-vous connaissance de cas similaire au mien, et si oui quels
sont les outils les plus appropriés avant d'avancer vers
la guérison ?
Par avance, merci.
Voila, j’ai 20 ans. J’ai commencé à
me droguer par la prise de drogue dite "douce" et licite,
cannabis, alcool, tabac, comme beaucoup je pense... Puis il y a
environ 2 ans, j’ai essayé la cocaïne.
A la base c'était juste pour essayer mais j’ai vite
dû me rendre à l'évidence que j'aimais ça,
j'avais l'impression que mes problèmes (quels qu'ils soient
: familiaux, moraux, physiques, ou même maladifs), que tous
mes problèmes n'existaient plus, en plus de tous les effets
que la cocaïne procure.
A l'époque je me disais que ce n'était pas très
grave, que je n'en prenais pas souvent et pas beaucoup. Je connaissais
les risques, je savais vers où je m'engouffrais, mais je
me disais que, vu que je n'étais qu'un consommateur occasionnel,
je pourrai m'arrêter quand je le voudrai, ce qui, je pense,
a considérablement baissé ma vigilance face au fait
qu'au fur et à mesure, ça ne restait pas occasionnel,
mais au contraire je devenais un toxicomane... il a bien fallu l'admettre
à un moment donné.
Il m’a fallu beaucoup de temps mais j'ai fini par comprendre...
par comprendre que ce n'était pas la solution.
Je ne me permettrai pas de dire que c’est facile d'arrêter...
ça ne fait pas longtemps pour moi que j'ai décidé
d'arrêter, mais sachez que malgré tous les problèmes
que l'on peut avoir, et croyez moi j'en ai eu, et j'en ai toujours,
malgré tout, il faut arrêter.
Et si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour les gens autour
de vous, qui vous aiment, parce que tout le monde souffre quand
on prend de la drogue, "douce" ou "dure".
Beaucoup de mes amis m'ont laissé tomber, je me rends compte
aujourd'hui d'être passé à coté d'énormément
de choses et je le regrette amèrement.
Mais j'ai eu la chance d'avoir encore quelques amis autour de moi,
qui m'ont soutenu, qui m'ont encouragé et donné confiance
en moi... Avant la drogue, je ne regardais pas autour de moi, pendant
je ne voyais plus rien, et je ne me rendais pas compte qu'ils étaient
là, et qu'ils m'aimaient... C’est quand j'ai eu un
moment de lucidité, ce qui était très rare,
que je me suis rendu compte que je devais arrêter, que j'ai
vu... j'ai vu la peur, la tristesse sur leurs visages, mais du dégoût
aussi... le dégoût de vivre comme je le faisais, pour
des raisons qui, quel qu’elles soient, n'en valaient pas la
peine, alors que des milliers d'enfants échangeraient leur
place avec grand plaisir, moi je la gâchais.
Tout le monde peut trouver de l'aide, il suffit de le vouloir...
Vous ne trouverez pas la solution la dedans, et si c’est
juste pour faire la fête, dites vous que pour tous, ce n'était
que pour faire la fête...
NDLR : Rappelons que le cannabis n'est pas une drogue licite.
Il faut que vous m'aidiez absolument : depuis peu, j'ai commencé
à consommer de l'ecstasy (pendant les vacances .....) j'ai
pris 20 pilules en 10 jours (2 tous les jours). Bon, bien sûr
au début on se sent super-intelligent, heureux, deshinibé...
J'en prenais bien sûr car je me sentais un peu mal, un peu
triste, mais je n'en connaissais pas les effets secondaires.
J'ai arrêté depuis [.........], heureusement.
Mais maintenant, je suis vraiment dégoûté de
la vie, je n'ai plus goût à rien, je suis déprimé,
je broie du noir, je ne mange plus, je n'ai que des idées
négatives, je pense souvent au suicide, j'ai mal à
la tête très souvent, je me sens vraiment très
mal et en plus, je me suis rendu compte que je me suis abruti en
plus de n'être plus véritablement moi même.
Au début, je croyais que ça durerait très peu
de temps mais ça fait deux mois que ça dure et je
vous jure que si mes parents n'existaient pas, j'aurais mis fin
a mes jours.
Je me suis renseigné après et j'ai compris que l'ecstasy
entraînait une libération accrue de sérotonine
(hormone du plaisir) sans recapture possible comme quoi j'ai épuisé
mon stock de sérotonine, et c'est pour ça que me sens
malheureux.
Mais ce n'est pas tout car je ne me nourris presque plus, je suis
tout le temps fatigué, je n'arrive plus à me concentrer
ni à réfléchir, maux de tête récurrents,
je me sens inutile...
En fait, je voudrais que vous m'aidiez en me disant à qui
je peux m'adresser et comment.
J'ai lu que les antidépresseurs pouvaient faciliter la recapture
de la sérotonine mais est-ce que je pourrai retrouver mon
taux initial ? En plus, j'ai lu que l'ecstasy entraînait des
lésions cérébrales, comment savoir si j'ai
été atteint, qui voir ? Après combien de pilules
est-ce dangereux ? Vais-je retrouver ma personnalité ?
Il faut que vous m'aidiez car j'allais très bien avant de
prendre ces conneries (je veux dire que je n'avais pas de problèmes
sérieux qui me mèneraient à la dépression
mais c'est plutôt cette connerie qui m'y a mené). J'ai
voulu un peu m'éclater et me voilà dans cette merde
!
S.V.P. aidez moi. J'espère que vous me répondrez
vite ! Merci beaucoup.
Depuis l'âge de mes 14 ans, je consomme de l'ecstasy,
de la cocaïne, du speed, de la MDMA. J'ai 18 ans aujourd'hui,
et je me suis calmée car je fais des crises d'angoisse à
chaque fois.
Mais il y a deux week-end's, j'ai pris 0.7g de speed, je me suis
fais peur et j'ai fais une crise d'angoisse. J'ai été
à l'hôpital pour prendre quelque chose pour redescendre
de ma perche. Maintenant, à chaque fois que je prend quelque
chose, j'en fais une.
Mais depuis une semaine, je fais des crise d'angoisse toute la
journée et je n'arrive plus à me contrôler.
Mon coeur bat très vite, et quand il commence à ralentir,
j'ai peur qu'il s'arrête pour de bon. Mon copain veut que
j'arrête et que je commence un traitement, mais j'en veux
un aux plantes, je ne veux pas devenir accro aux antidépresseurs.
Je ne sais plus quoi faire, j'ai peur à chaque fois que je
commence à me poser seule dans le noir, je pense aux mauvaises
choses, à la mort, j'ai peur de devenir violente.
Aidez-moi s'il vous plait, je vous fais vraiment un appel au secours,
je n'ai personne à qui en parler, mon entourage est rempli
de drogués qui se foutent de moi quand je leur en parle,
disant que je ne fais qu'un bad trip et que ça va passer.
Mais mon bad trip continue de plus en plus.
Je vous remercie d'avoir passé ces quelques minutes à
me lire. Et je vous remercierais davantage si vous me veniez en
aide.
Voilà, j’ai 25 ans et lors de ma rupture avec
ma copine, j’ai pas mal compensé en me droguant.
Pendant 5 mois, j’ai ainsi fait la fête tous les week-ends
(commençant le vendredi et finissant le dimanche matin sans
dormir) et ceci en prenant une grande quantité de drogue
(entre 4 et 5g de cocaïne et 2 à 8 ecstasy par soirée).
J’ai même commencé à en prendre en semaine
et sortais d’ailleurs régulièrement la semaine
aussi...
J’ai décidé d’arrêter car je tombais
dans une profonde déprime dès que l’effet de
ces drogues disparaissait, et je ne me sentais compris et reconnu
qu’avec les personnes qui se droguaient avec moi.
Aujourd’hui cela fait 1 mois que je n’ai touché
à rien, car je ne sors plus et que je suis retourné
avec ma copine, mais je sens que je ne suis plus pareil, très
déprimé, insomnie,
parano.
Et je ne sais pas trop quoi faire.
Dois-je me faire traiter comme quelqu’un de déprimé
par un médecin sans qu’il sache réellement que
je me suis drogué aussi, ou dois-je aller dans un centre
? Car mon problème est beaucoup plus grave à présent,
sachant aussi que j’ai grandi dans un milieu où tous
les gens se droguent et que j’ai eu souvent l’occasion
de prendre de la cocaïne et de l’ecstasy, mais pas régulièrement
et pas dans les quantités que je prends à présent.
Merci de m’aider et de me dire quoi faire pour m’en
sortir.
Voila, je suis dans une situation délicate, je fume
du shit depuis maintenant bientôt trois ans de manière
journalière.
Au début de l'année, un ami me propose d'aller à
******* , j'ai sauté sur l'occasion. Nous sommes hébergés
par le cousin de mon pote et sa femme, ils ont un bébé.
Nous devions rester 1 semaine, mon ami est bien reparti au bout
de la semaine dite, moi je suis restée pendant presque deux
mois et demi. Je vous explique pourquoi : la femme du cousin qui
souffrait de solitude ..... m'a proposé de rester deux semaines
de plus, vu qu'on "s'entendait bien".
Elle sniffait de la cocaïne sans que personne ne le sache.
En fait elle sniffait déjà avant mais elle avait soi-disant
arrêté. Son mec se doutait qu'elle était retombée,
il la frappait quand il avait des excès de colère,
moi j'étais là, je ne savais pas quoi faire, j'étais
une invitée ici et mon ami était parti, je me sentais
terriblement mal......
Bref un jour, je lui demande si elle pourrait essayer de me trouver
un peu de cc pour tester, elle me répond qu'elle sniffe et
que ce n'est pas un problème, elle en ramènera le
soir même. Je voulais uniquement goutter la défonce
UNE SEULE FOIS.
J'ai testé et j'ai adoré, c'était incomparable
avec le shit, rien à voir, j'étais vraiment bien et
j'avais pris que deux rails.
Le lendemain c'est reparti, on remet ça, et le jour d'après
aussi. Sauf que le mec de ma copine commence à se douter
de quelque chose, il la frappe de plus en plus, devient parano,
s'énerve contre le petit, ça devient infernal, ma
copine décide de porter plainte contre lui, le soir même
il est arrêté et nous voilà, toutes les deux
avec le bébé, sans limites, plus besoin de se cacher
pour sniffer.
On sniffe de plus en plus et on se laisse aller. Ma copine s'occupe
de moins en moins bien de son enfant, heureusement que je suis là
pour lui faire à manger, lui donner son bain, etc.. mais
au fur et a mesure je me laisse aller comme elle, je m'occupe de
moins en moins du bébé, et je m'énerve contre
lui, je sens bien que c'est pas bon.
Heureusement deux semaines après, mon pote (le cousin du
mec à ma copine) et un autre ami à lui viennent pour
nous aider un peu à tenir la maison et à s'occuper
du petit, ça va un peu mieux mais on sniffe de plus en plus
et on n'a plus d'argent pour acheter à manger, tout l'argent
passe dans la cocaïne. Je maigris étant donné
que je n'ai plus faim du tout. Ma copine est dans un état
pire que le mien, je sens qu'il faut que je rentre chez moi ou je
vais finir mal ici.
Un mois après, les parents du mec de ma copine viennent
chercher le petit pour s'en occuper tant que leur fils est en prison.
Je suis soulagée à ce niveau là, au moins le
bébé ils vont bien s'en occuper eux.
Je rentre chez moi trois jours après le départ du
petit, car j'ai le moral à zéro à force de
rester à ******* . Ma copine part vivre chez deux potes à
son mec. Moi je reprends ma vie ......
Les cinq premiers jours, tout est rose et beau, je ne sniffe plus,
je fume même plus de bédo, je ne prends plus rien,
je n’y pense quasiment pas et je me dis que c'est vachement
facile d'arrêter.
Mais une semaine après, ça ne va pas du tout, je me
met à pleurer pour rien, je suis agressive, mais le pire,
j'ai mal partout dans mon corps, des douleurs qui viennent de je
ne sais où, j'ai l'impression d'avoir 80 ans tellement j'ai
mal, je peux à peine bouger.
Maintenant ça va mieux à ce niveau là, mais
dans ma tête, ça ne va pas du tout, je pense souvent
à ma vie à ******* , et j'ai de plus en plus envie
d'y retourner pour retrouver ma copine et le monde dans lequel on
s'est enfermées pendant deux mois.
Pour combler le manque, je bois alors que je n'ai jamais pu supporter
l'alcool, je me met à picoler comme un trou pour n'importe
quel prétexte, que ce soit sortie en boîte, ou soirée
télé chez moi, ou simplement parce que ça ne
va pas, je re-fume du shit, certes moins qu'avant car j'ai du mal
a m'en procurer et je ne veux pas retrouver mes anciennes fréquentations
qui m'ont apporté trop de soucis et que j'ai cherché
à fuir en restant à ******* . Je me suis mise à
la clope aussi, moi qui haïssait ça, je pique des antidépresseurs
à ma mère pour essayer de dormir car je n'arrive pas
à dormir la nuit, et donc je dors le jour, ce qui fait que
je n'ai plus de vie. Je ne sais plus quoi faire, j'ai vraiment envie
de repartir à ******* mais si je repars je sais que c'est
pour la drogue.
|