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F.A.Q. / Témoignages

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Utilisateurs de cocaïne, ecstasy et autres stimulants

Bonjour,
J'ai décidé de m'en sortir, (oui ça commence par là, c'est sûr, mais j'ai eu du mal à passer vraiment à l'action). Désormais, c'est différent : je suis décidé, convaincu, déterminé !
Le problème est que sur toute la durée d'une journée ou d'une nuit, mes idées peuvent passer d'un opposé à l'autre.
Je m'explique : la honte, la peur, l'angoisse, m'ont convaincu de ne plus toucher DU TOUT à certaines "gourmandises"que je ne connais que trop bien. J'avais remarqué que la première tentation de la journée, si je me l'accordais, une rafale d'autres s'en suivaient de plus en plus incontrôlables et irrésistibles. Alors il m'a fallu tirer un trait radical sur toutes les "gourmandises" et autres, y compris le tabac.
Bien que convaincu, vraiment des effets destructeurs des produits consommés (c, clope, bedo, ou autres ) je ne parviens pas à garder cette image des produits du matin au soir. C'est pourtant grâce à cette vision des produits que je parviens, lorsque mon cerveau est sur la bonne fréquence, à ne même pas avoir envie des produits, presque du dégoût, qui me fait du coup apprécier la vie d'une toute autre manière et ressentir la pêche que j'ai à jeun.
Je voudrais surtout garder cette image en tête en permanence, mais une simple tentation me fait voir les produits du coté positif qui n'existe pas d’ailleurs ; ça me donne la sensation de pouvoir surmonter tel ou tel truc. Alors que c'est l'inverse.
Je ne veux pas prendre de médicament, ou aller voir un médecin. J'ai trop peur. Il me faut y arriver seul.

(Suite du message le lendemain)
Bonjour,
J'ai lu avec grande attention presque tout votre site (très bien fait d’ailleurs). Je fais partie de ceux qui veulent vraiment arrêter, et suis embêté par des impulsions de consommation.
J'ai suivi vos conseils et tenté d'analyser ces impulsions que j'ai du mal à contrôler (c'est surtout le matin, pour me donner de l'énergie, bien que quand je suis lucide, je sais très bien que c'est faux et que ça me crève : mais allez comprendre parfois j'ai la sensation opposée !) mais pas toujours facile de faire face à ces impulsions, c'est comme si je n'étais plus moi-même.
Cela doit faire 3 ans que j'ai consommé, quand même à haute dose (1g de c par jour pendant 1 an 1/2 environ, puis ça a diminué à 2 par semaine environ). Je refuse d'aller chez un médecin (j'ai vraiment pas confiance) et je refuse de prendre des antidépresseurs (suis pas déprimé).
Je voudrais savoir ce que je peux faire pour atténuer certains états :
- impulsions de consommation
- manque de pêche le matin, (la vitamine C j'ai déjà essayé et le Guronzan, les fruits aussi pour me donner la pêche, mais pas vraiment de succès ; et puis j'ai remarqué qu'en plus tout cela coûte encore plus cher que la cam : y'a des choses aberrantes dans notre pays quand même !)
- problèmes de gorge et de sinus (cloison nasale perforée et très endommagée et gros ganglions (est ce grave et irréversible ???)) (je n'ose même plus aller chez le dentiste, car sa réaction à la dernière radio m'a fait penser qu'il voyait sans doute mon problème de c...)

Je compte beaucoup sur votre aide car je veux vraiment que cette saloperie disparaisse de ma vie. SVP, ne me laissez pas tomber, je veux y arriver, et pour le moment je n'ai que vous sur qui compter. Merci d'avance

(Après notre réponse)
Bonjour et merci de votre réponse.
Ma décision est prise, et j'arrive tant bien que mal à m'y tenir car je m'efforce de penser (parfois sans conviction quand je suis poussé par une envie qui finit par être une obsession sur le moment) je me dis que je dois avoir le contrôle sur moi-même et la honte vis à vis de ma conscience arrive à me canaliser et à dire NON !
Mais que faire pour penser à autre chose quand cela vous prend ? ça j'y arrive en travaillant, en sachant que cela empêche de bosser, en me disant que c'est de la merde et que je n'ai pas besoin de cela.
Mais surtout : que faire pour que mon nez redevienne normal et ma gorge (et est ce encore possible ??) Il n'y a parait-il que très peu de conséquences physiques (comparé au psychique) mais est ce irréversible ? Est ce que je peux avoir sans le savoir un cancer de la gorge, ou quelle saloperie encore, alors que je ne prends plus rien, je constate que les ganglions persistent et que j'ai encore des cicatrices.
J'ai déjà assisté à des réunions, mais cela ne m'a pas été très bénéfique, car tout le monde n'a pas la même conviction que moi, certains se donnent je pense bonne conscience dans leurs démarches mais à peine sortis, ils vous entraîneraient facilement vers un dernier petit "café" avant de se quitter. J'y ai vu là plus de pièges que de soutien.
Mon esprit peut me convaincre à lui seul, il y arrive déjà, mais cela me demande tant de forces, mon moral baisse quand je me dis, vu les conséquences : n'est ce pas déjà trop tard ??
J'ai peur d'avoir ruiné ma santé déjà, peur d'être malade après, peur de mourir. Et pour me battre, j'ai besoin d'informations, de méthode, de concentration.
Merci de votre aide.
Cordialement.


Bonjour,

Je veux comme beaucoup de personnes ici arrêter la fonfon, définitivement !
Je ne me suis pas retrouvée dans les témoignages présents. Je suis pourtant persuadée qu'il y a des personnes dans mon cas, alors voici ma propre expérience, répondez moi, argumentez, car je cherche en vous une aide, une motivation psychologique, et je souhaite apporter la même chose à une ou des personnes dans le même cas.

Je suis drog addict au tabac, et à la coke.
Je vous passe les mémoires d'une enfance sans problèmes, d'une vie battante et heureuse et sans précurseurs à un destin de toxicomane ! Et pourtant !
Je déménage au soleil pour y retrouver une vie nature après une trahison amoureuse, pourrie par l'entourage. J'y parviens, la nature m'a tout donné et le soleil de l'Amérique du sud me réconforte au quotidien.
Puis, je me fais arnaquer par mon premier job qui me coûte toutes mes économies, puis je trouve un job sérieux, et qui au moins me verse mon petit salaire, mais à quel prix ! Petit à petit, je suis le défouloir des boss. Harcèlement au quotidien, et travail forcé d’au moins 14h quotidiennes ! Je tombe, "grâce" à un ami que j'accueille ici, dans la coke, trouvant ainsi l'énergie suffisante pour assumer ce travail de titan !!!! Et le produit est ici d'une banalité à toute épreuve tandis que la cigarette devient l'ennemi public n°1.
Je tiens 3 ans dans cette boîte, dont 2 ans sous coke !!!
Je décide de partir de cette boîte, qui représente à mon sens les raisons de cette descente aux enfers.

Mais, maintenant que je suis enfin libérée de ce harcèlement psychologique, je n'arrive pas à trouver les motivations pour arrêter la coke, et trouve par contre des arguments pour un petit "trait" de motivation à une tâche.
Je me documente, les effets principaux sont apparemment des lésions perforantes des cloisons nasales, l'appauvrissement des tissus dû à une mauvaise irrigation des vaisseaux sanguins. Et là, j'angoisse ! Car quand je me regarde, je me trouve un teint grisâtre, et mon pif : ma narine gauche est bouchée en permanence depuis plusieurs mois, et la droite ressemble à une autoroute, et j'ai un énorme ganglion à la gorge, qui fait au moins 2 cm ! J’ai peur, je me sens foutue ! ça me convainc d’arrêter au moins quand je pense à cela, mais je ne résiste pas suffisamment à des tentations ponctuelles mais quotidiennes qui font que la première prise en entraîne d'autres derrière. Je suis de plus dans une région où c'est facile d'en trouver et pas cher pour une pureté correcte.

Aidez moi à trouver des arguments svp, partagez avec moi votre vécu sur ce sujet, dites moi si ce type de symptôme est grave, voire irréversible, car je flippe et n'ose pas en parler au médecin car les infos circulent vite ici par le bouche à oreille. Au travers de ce forum, je vois des gens qui se sont piqués, qui sont sous Subutex (c'est pas mon cas, mais j'ai un ami dans ce cas, il me fait de la peine et j'ai envie de l'aider, mais je dois être forte pour cela et être moi-même libérée de MON problème !!!! )
Partagez avec moi je vous en prie, pour que chaque tentation m'amène à renoncer à l'acte, et puisse me motiver au quotidien. Je suis abonnée au "demain j'arrête", mais pour le moment c’est toujours là ....
D’avance merci pour votre soutien


Bonjour,

Jai peur de mourir, la cocaine me dépasse ! Je me dis que c'est peut-être une des dernières chances de pouvoir avoir peut-être une aide avec bien évidement ma volonté d'arrêter.
J'ai ** ans et je suis cocaïnomane depuis trois ans, ma consommation est devenue de plus en plus régulière jusqu'au point aujourd'hui de ne plus avoir de cloison nasale et un affaissement du nez. Je peux consommer jusqu'à plus de 10 grammes par semaine, voir plus.

Je suis consciente de mon problème mais je n'arrive pas à le contrôler, j'ai vu des psy, évité les endroits et les gens qui en prennent, mais c'est l'inverse qui se produit. Aujourd'hui j'ai un peu réduit, je tiens maximum deux semaines et après je ne pense qu'à une chose c'est d'en acheter 6 grammes et me les faire toute seule chez moi dans la soirée et je le fais. De plus je mélange beaucoup de médicaments avec, je peux aller jusqu'à 10 Stilnox dans une soirée et autres et ne pas dormir pendant trois jours.

Je n'en peux plus, je me déteste quand je suis comme çà, et le pire c'est que cette substance ne me procure plus d'effets "agréables", je suis devenue parano, schyso, frigide, ... j'ai perdu beaucoup de choses mais je les récupère petit à petit, je pensais avoir arrêté mais je recommence par moment et encore plus fort.

J'ai la chance de venir d'une famille aisée avec de bonnes valeurs qui ont travaillé dur sans jamais flamber et moi, je suis incapable de travailler et je n'ai plus d'objectifs à ** ans, j'ai honte!

C'est la première fois que je fais part d'un bout de mes émotions car les psy m'intimident et j'ai l'impression de pouvoir faire la même chose qu'eux, du coup j'y vais comme un jeu et je leur fait dire ce que je veux, et ils le savent le pire!
Je suis consciente de mon problème parce que le problème c'est la première fois que je ne contrôle pas! Je voulais aller dans une clinique spécialisée mais le psy m'a dit que je serais enfermée pendant trois semaines et la première chose que je ferais en sortant c'est de recommencer, je pense qu'il n'avait pas tort.
Je suis à un stade niveau santé qui me semble limite et je pense être immortelle jusqu'au jour ?

Aidez moi je vous en supplie !


Bonjour,

J'ai consommé il y a quelques années de l'ecstasy ainsi que du LSD pendant plus d'une année.

Dès la première prise, j'ai été victime d'une sévère crise d'angoisse : en effet, je ne me suis pas laissé aller, et j'ai par conséquent intériorisé toutes mes émotions.
J'ai continué à consommer des drogues synthétiques tous les week-ends pendant plus d'un an. Les plus graves crises d'angoisse se sont manifestées par une incapacité à exprimer le moindre mot.

Aujourd'hui je ressens encore de sérieuses séquelles de cette période d'abus. En effet, j'éprouve d'énormes problèmes relationnels et je vis dans un état d'angoisse permanent.
Cette situation psychologique m'handicape dans tous les aspects de l'existence.

Avez-vous connaissance de cas similaire au mien, et si oui quels sont les outils les plus appropriés avant d'avancer vers la guérison ?
Par avance, merci.


Voila, j’ai 20 ans. J’ai commencé à me droguer par la prise de drogue dite "douce" et licite, cannabis, alcool, tabac, comme beaucoup je pense... Puis il y a environ 2 ans, j’ai essayé la cocaïne.

A la base c'était juste pour essayer mais j’ai vite dû me rendre à l'évidence que j'aimais ça, j'avais l'impression que mes problèmes (quels qu'ils soient : familiaux, moraux, physiques, ou même maladifs), que tous mes problèmes n'existaient plus, en plus de tous les effets que la cocaïne procure.
A l'époque je me disais que ce n'était pas très grave, que je n'en prenais pas souvent et pas beaucoup. Je connaissais les risques, je savais vers où je m'engouffrais, mais je me disais que, vu que je n'étais qu'un consommateur occasionnel, je pourrai m'arrêter quand je le voudrai, ce qui, je pense, a considérablement baissé ma vigilance face au fait qu'au fur et à mesure, ça ne restait pas occasionnel, mais au contraire je devenais un toxicomane... il a bien fallu l'admettre à un moment donné.

Il m’a fallu beaucoup de temps mais j'ai fini par comprendre... par comprendre que ce n'était pas la solution.
Je ne me permettrai pas de dire que c’est facile d'arrêter... ça ne fait pas longtemps pour moi que j'ai décidé d'arrêter, mais sachez que malgré tous les problèmes que l'on peut avoir, et croyez moi j'en ai eu, et j'en ai toujours, malgré tout, il faut arrêter.
Et si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour les gens autour de vous, qui vous aiment, parce que tout le monde souffre quand on prend de la drogue, "douce" ou "dure".
Beaucoup de mes amis m'ont laissé tomber, je me rends compte aujourd'hui d'être passé à coté d'énormément de choses et je le regrette amèrement.

Mais j'ai eu la chance d'avoir encore quelques amis autour de moi, qui m'ont soutenu, qui m'ont encouragé et donné confiance en moi... Avant la drogue, je ne regardais pas autour de moi, pendant je ne voyais plus rien, et je ne me rendais pas compte qu'ils étaient là, et qu'ils m'aimaient... C’est quand j'ai eu un moment de lucidité, ce qui était très rare, que je me suis rendu compte que je devais arrêter, que j'ai vu... j'ai vu la peur, la tristesse sur leurs visages, mais du dégoût aussi... le dégoût de vivre comme je le faisais, pour des raisons qui, quel qu’elles soient, n'en valaient pas la peine, alors que des milliers d'enfants échangeraient leur place avec grand plaisir, moi je la gâchais.

Tout le monde peut trouver de l'aide, il suffit de le vouloir...

Vous ne trouverez pas la solution la dedans, et si c’est juste pour faire la fête, dites vous que pour tous, ce n'était que pour faire la fête...

NDLR : Rappelons que le cannabis n'est pas une drogue licite.


Il faut que vous m'aidiez absolument : depuis peu, j'ai commencé à consommer de l'ecstasy (pendant les vacances .....) j'ai pris 20 pilules en 10 jours (2 tous les jours). Bon, bien sûr au début on se sent super-intelligent, heureux, deshinibé... J'en prenais bien sûr car je me sentais un peu mal, un peu triste, mais je n'en connaissais pas les effets secondaires.
J'ai arrêté depuis [.........], heureusement.

Mais maintenant, je suis vraiment dégoûté de la vie, je n'ai plus goût à rien, je suis déprimé, je broie du noir, je ne mange plus, je n'ai que des idées négatives, je pense souvent au suicide, j'ai mal à la tête très souvent, je me sens vraiment très mal et en plus, je me suis rendu compte que je me suis abruti en plus de n'être plus véritablement moi même.
Au début, je croyais que ça durerait très peu de temps mais ça fait deux mois que ça dure et je vous jure que si mes parents n'existaient pas, j'aurais mis fin a mes jours.

Je me suis renseigné après et j'ai compris que l'ecstasy entraînait une libération accrue de sérotonine (hormone du plaisir) sans recapture possible comme quoi j'ai épuisé mon stock de sérotonine, et c'est pour ça que me sens malheureux.
Mais ce n'est pas tout car je ne me nourris presque plus, je suis tout le temps fatigué, je n'arrive plus à me concentrer ni à réfléchir, maux de tête récurrents, je me sens inutile...

En fait, je voudrais que vous m'aidiez en me disant à qui je peux m'adresser et comment.
J'ai lu que les antidépresseurs pouvaient faciliter la recapture de la sérotonine mais est-ce que je pourrai retrouver mon taux initial ? En plus, j'ai lu que l'ecstasy entraînait des lésions cérébrales, comment savoir si j'ai été atteint, qui voir ? Après combien de pilules est-ce dangereux ? Vais-je retrouver ma personnalité ?

Il faut que vous m'aidiez car j'allais très bien avant de prendre ces conneries (je veux dire que je n'avais pas de problèmes sérieux qui me mèneraient à la dépression mais c'est plutôt cette connerie qui m'y a mené). J'ai voulu un peu m'éclater et me voilà dans cette merde !

S.V.P. aidez moi. J'espère que vous me répondrez vite ! Merci beaucoup.


Depuis l'âge de mes 14 ans, je consomme de l'ecstasy, de la cocaïne, du speed, de la MDMA. J'ai 18 ans aujourd'hui, et je me suis calmée car je fais des crises d'angoisse à chaque fois.
Mais il y a deux week-end's, j'ai pris 0.7g de speed, je me suis fais peur et j'ai fais une crise d'angoisse. J'ai été à l'hôpital pour prendre quelque chose pour redescendre de ma perche. Maintenant, à chaque fois que je prend quelque chose, j'en fais une.

Mais depuis une semaine, je fais des crise d'angoisse toute la journée et je n'arrive plus à me contrôler. Mon coeur bat très vite, et quand il commence à ralentir, j'ai peur qu'il s'arrête pour de bon. Mon copain veut que j'arrête et que je commence un traitement, mais j'en veux un aux plantes, je ne veux pas devenir accro aux antidépresseurs.
Je ne sais plus quoi faire, j'ai peur à chaque fois que je commence à me poser seule dans le noir, je pense aux mauvaises choses, à la mort, j'ai peur de devenir violente.

Aidez-moi s'il vous plait, je vous fais vraiment un appel au secours, je n'ai personne à qui en parler, mon entourage est rempli de drogués qui se foutent de moi quand je leur en parle, disant que je ne fais qu'un bad trip et que ça va passer. Mais mon bad trip continue de plus en plus.

Je vous remercie d'avoir passé ces quelques minutes à me lire. Et je vous remercierais davantage si vous me veniez en aide.


Voilà, j’ai 25 ans et lors de ma rupture avec ma copine, j’ai pas mal compensé en me droguant.

Pendant 5 mois, j’ai ainsi fait la fête tous les week-ends (commençant le vendredi et finissant le dimanche matin sans dormir) et ceci en prenant une grande quantité de drogue (entre 4 et 5g de cocaïne et 2 à 8 ecstasy par soirée). J’ai même commencé à en prendre en semaine et sortais d’ailleurs régulièrement la semaine aussi...
J’ai décidé d’arrêter car je tombais dans une profonde déprime dès que l’effet de ces drogues disparaissait, et je ne me sentais compris et reconnu qu’avec les personnes qui se droguaient avec moi.
Aujourd’hui cela fait 1 mois que je n’ai touché à rien, car je ne sors plus et que je suis retourné avec ma copine, mais je sens que je ne suis plus pareil, très déprimé, insomnie,
parano.

Et je ne sais pas trop quoi faire.
Dois-je me faire traiter comme quelqu’un de déprimé par un médecin sans qu’il sache réellement que je me suis drogué aussi, ou dois-je aller dans un centre ? Car mon problème est beaucoup plus grave à présent, sachant aussi que j’ai grandi dans un milieu où tous les gens se droguent et que j’ai eu souvent l’occasion de prendre de la cocaïne et de l’ecstasy, mais pas régulièrement et pas dans les quantités que je prends à présent.

Merci de m’aider et de me dire quoi faire pour m’en sortir.


Voila, je suis dans une situation délicate, je fume du shit depuis maintenant bientôt trois ans de manière journalière.
Au début de l'année, un ami me propose d'aller à ******* , j'ai sauté sur l'occasion. Nous sommes hébergés par le cousin de mon pote et sa femme, ils ont un bébé.
Nous devions rester 1 semaine, mon ami est bien reparti au bout de la semaine dite, moi je suis restée pendant presque deux mois et demi. Je vous explique pourquoi : la femme du cousin qui souffrait de solitude ..... m'a proposé de rester deux semaines de plus, vu qu'on "s'entendait bien".
Elle sniffait de la cocaïne sans que personne ne le sache. En fait elle sniffait déjà avant mais elle avait soi-disant arrêté. Son mec se doutait qu'elle était retombée, il la frappait quand il avait des excès de colère, moi j'étais là, je ne savais pas quoi faire, j'étais une invitée ici et mon ami était parti, je me sentais terriblement mal......

Bref un jour, je lui demande si elle pourrait essayer de me trouver un peu de cc pour tester, elle me répond qu'elle sniffe et que ce n'est pas un problème, elle en ramènera le soir même. Je voulais uniquement goutter la défonce UNE SEULE FOIS.
J'ai testé et j'ai adoré, c'était incomparable avec le shit, rien à voir, j'étais vraiment bien et j'avais pris que deux rails.
Le lendemain c'est reparti, on remet ça, et le jour d'après aussi. Sauf que le mec de ma copine commence à se douter de quelque chose, il la frappe de plus en plus, devient parano, s'énerve contre le petit, ça devient infernal, ma copine décide de porter plainte contre lui, le soir même il est arrêté et nous voilà, toutes les deux avec le bébé, sans limites, plus besoin de se cacher pour sniffer.
On sniffe de plus en plus et on se laisse aller. Ma copine s'occupe de moins en moins bien de son enfant, heureusement que je suis là pour lui faire à manger, lui donner son bain, etc.. mais au fur et a mesure je me laisse aller comme elle, je m'occupe de moins en moins du bébé, et je m'énerve contre lui, je sens bien que c'est pas bon.
Heureusement deux semaines après, mon pote (le cousin du mec à ma copine) et un autre ami à lui viennent pour nous aider un peu à tenir la maison et à s'occuper du petit, ça va un peu mieux mais on sniffe de plus en plus et on n'a plus d'argent pour acheter à manger, tout l'argent passe dans la cocaïne. Je maigris étant donné que je n'ai plus faim du tout. Ma copine est dans un état pire que le mien, je sens qu'il faut que je rentre chez moi ou je vais finir mal ici.

Un mois après, les parents du mec de ma copine viennent chercher le petit pour s'en occuper tant que leur fils est en prison. Je suis soulagée à ce niveau là, au moins le bébé ils vont bien s'en occuper eux.
Je rentre chez moi trois jours après le départ du petit, car j'ai le moral à zéro à force de rester à ******* . Ma copine part vivre chez deux potes à son mec. Moi je reprends ma vie ......

Les cinq premiers jours, tout est rose et beau, je ne sniffe plus, je fume même plus de bédo, je ne prends plus rien, je n’y pense quasiment pas et je me dis que c'est vachement facile d'arrêter.
Mais une semaine après, ça ne va pas du tout, je me met à pleurer pour rien, je suis agressive, mais le pire, j'ai mal partout dans mon corps, des douleurs qui viennent de je ne sais où, j'ai l'impression d'avoir 80 ans tellement j'ai mal, je peux à peine bouger.
Maintenant ça va mieux à ce niveau là, mais dans ma tête, ça ne va pas du tout, je pense souvent à ma vie à ******* , et j'ai de plus en plus envie d'y retourner pour retrouver ma copine et le monde dans lequel on s'est enfermées pendant deux mois.

Pour combler le manque, je bois alors que je n'ai jamais pu supporter l'alcool, je me met à picoler comme un trou pour n'importe quel prétexte, que ce soit sortie en boîte, ou soirée télé chez moi, ou simplement parce que ça ne va pas, je re-fume du shit, certes moins qu'avant car j'ai du mal a m'en procurer et je ne veux pas retrouver mes anciennes fréquentations qui m'ont apporté trop de soucis et que j'ai cherché à fuir en restant à ******* . Je me suis mise à la clope aussi, moi qui haïssait ça, je pique des antidépresseurs à ma mère pour essayer de dormir car je n'arrive pas à dormir la nuit, et donc je dors le jour, ce qui fait que je n'ai plus de vie. Je ne sais plus quoi faire, j'ai vraiment envie de repartir à ******* mais si je repars je sais que c'est pour la drogue.

 
 
 
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