Bonjour,
Voilà, je suis au bout du rouleau, et Dieu sait que c'est
que la Xème fois..........J'ai ** ans, après près
de 25 ans de came, cela fait maintenant quatre ans que j'ai changé
de vie, j'ai coupé net avec toutes mes anciennes fréquentations,
changé de ville.
Je souhaitais ardemment tourner la page, mais voici une fois de
plus que le passé me rattrape..... En ****, avec mon époux
(dans le même cas que moi, avec juste au compteur quelques
années de came en plus), nous avons eu notre dernière
affaire judiciaire, mon époux a pris deux ans fermes, moi
du sursis et une mise à l'épreuve de trois ans, et
tout cela pour une affaire datant de ****, car le dossier a mis
deux ans avant de passer en justice..... Aujourd'hui je n'ose plus
aller à la boîte aux lettres : tous les jours des lettres
de différents huissiers nous réclament des dommages
et intérêts pour les parties civiles suite à
l’affaire où nous comparaissions pour ***** (tout cela
naturellement afin de faire rentrer des sous et nous payer notre
consommation). [..............]
D'autre part, j'ai un dossier de surendettement, avec un moratoire
jusqu'en 2006 et ceci pour un montant total de ***** euros, cela
aussi d'ici quelques temps l'on va à nouveau nous le réclamer.....
Je suis à bout, comment s'en sortir dans de telles conditions,
de plus ayant tous les deux l'Hépatite C, notre santé
précaire ne nous permet pas d'assurer un travail à
plein temps. Tous les deux, nous avons le statut de travailleurs
handicapés.... Moi, pour l'instant, je suis en incapacité,
problème de ***** et surtout problèmes psychologiques....
Je n'ai plus goût à la vie, et j'ai envie de me suicider.....
Mais la seule et unique raison qui fait que je ne passe pas à
l'acte, ce sont mes animaux. Effectivement, lorsque j'étais
seule , mon époux incarcéré, je me suis entourée
de chats , j'en ai maintenant 26, tous sortis de la rue, ils m'ont
beaucoup apporté, ils m'ont surtout permis de rester en vie
malgré tout.....
Mais ces derniers temps avec la pression monstre que nous collent
les huissiers, je vais de plus en plus mal dans ma tête...
Après un passé aussi lourd que le nôtre, il
n'y a pas de réinsertion possible.... Car niveau came, c'est
bien fini, nous nous faisons suivre par le centre **** (aide aux
toxicomanes) et nous sommes sous substitution depuis notre dernière
sortie de prison, moi en l'occurrence en ***** ....
Le passé nous rattrape, je voulais tourner définitivement
la page "défonce" commencer une nouvelle vie, mais
c'est impossible, nos conneries nous les avons chèrement
payées, entre toutes les années de prison, entre les
problèmes de santé, mais cela ne suffit pas, apparemment
c'est notre peau qu'il leur faut.......
Je suis à bout, mais je n'ai pas le droit de flancher, pour
mes animaux il faut que je tienne, les humains, cela fait longtemps
que je n'éprouve plus grand chose pour eux : j'ai connu le
pire, j'ai côtoyé la fange de la société,
j’ai été dans le caniveau, aujourd'hui moi,
qui fait des efforts chaque jour que Dieu fait afin de maintenir
la tête hors de l'eau, mon passé me tire vers le fond......
Je sais qu'il n'y a rien à faire, assumer, assumer jusqu'au
bout, mon passage sur cette terre aura été un calvaire
, car je ne me suis pas amusée durant ces 20 longues années
de came, j'ai connu la violence, la peur, même la terreur
(combien de fois me suis trouvée avec un canon sur la tempe,
ou un couteau sous la gorge pour des sordides histoires de came!!!),
la prison avec l'éloignement, la solitude, la folie avec
plusieurs internements en psychiatrie, le trottoir, les violences
sexuelles tout cela pour me payer ma came, j'ai côtoyé
la mort de près presque quotidiennement entre toutes les
overdose où je me réveillais aux urgences en réanimation,
ou encore lors de mes diverses tentatives de suicide......
Le bilan est lourd, et je ne sais plus comment faire pour tenir,
avant j'avais la came qui me faisait oublier, aujourd'hui il ne
me reste plus beaucoup de ressources pour supporter, j'ai atteint
le stade ultime.
Ce témoignage pour vous dire qu'une vie de toxicomane, n'est
pas une vie d'insouciance et de facilités comme beaucoup
de personnes tendent à le penser......
Là, c'était que survoler brièvement toutes
les misères accumulées au fil de ma vie, mais je pourrais
écrire un roman de tout ce que j'ai connu et enduré........Je
suis fatiguée, lasse, vidée, à bout.....
A bientôt.
Bonjour, je m'appelle ****** et j'ai ** ans.
Je sors de ma 1ère cure pour un sevrage d'héroïne
sans substitution (7 mois en sniff tous les jours), et j'ai un tas
de benzo et autres médicaments que je ne souhaitais pas avoir
à la fin de mon séjour en milieu hospitalier.
Je n'y suis restée que 2 semaines, et j'avais des envies,
bref j'ai rechuté le soir même de mon retour, et depuis
hier je suis mon traitement normalement, mais je broie du noir,
je ne vois pas l'issue, je ne me projette pas dans l'avenir, j'ai
parfois envie de ne plus exister.
Il me reste de l'héroine (cachée parce que toute ma
famille est au courant maintenant) et je vis encore chez ma mère.
J'ai envie de consommer mais je ne veux pas être dépendante,
en plus je me sens malheureuse, et j'ai pourtant tout ce que je
veux.
J'ai peur de rechuter, et de ne jamais m'en sortir .... j'ai vraiment
peur de ne jamais plus pouvoir m'en passer ...
Que dois-je faire? je cherche une post-cure mais serai-je bien là-bas
? En plus je m'attache très vite aux gens, en l'occurence
au personnel infirmier du centre de traitement d'où je sors,
et ils me manquent aussi beaucoup.
Je n'ai plus de courage, je me sens molle, vidée, j'ai l'impression
qu'on m'a volé ma vie. Je n'arrive pas à reprendre
une vie normale. Je suis réglée comme une montre aux
heures de prises de traitement, comme si c'était une drogue,
c'en est une mais prescrite.
Je suis suivie par une psychologue dans ma région mais je
n'ai eu que 2 rendez-vous un avant et un après la cure, et
je n'avance pas.. Je suis complètement déprimée,
que dois-je faire ? Avaler toute la boîte de valium et en
finir une bonne fois pour toutes ? Répondez-moi s'il vous
plaît.. J'ai besoin d'aide !
J'ai auparavant touché à d'autres drogues mais je
m'en suis sortie naturellement et toute seule, sans souffrir. Je
ne vois pas mon avenir. Je me sens vide. J'ai besoin de rencontrer
des gens compétents, de faire quelque chose de constructif.
Je tourne en rond, et je n'ai que l'héroïne dans la
tête. Vais-je m'en sortir ?
Bonjour,
je suis héroïnomane depuis 3 ans. Je "sniffe" comme on dit...
le problème c'est que je suis consciente d'avoir un problème.. Je
vais chez un médecin qui me prescrit du subutex, mais dès que je
trouve de la came j'arrête le subutex. Je voudrais m'en sortir
mais c'est trop dur.
Mon ami est aussi toxicomane. On travaille tous les deux, ........
et avec le rythme qu'on doit tenir j'ai besoin d'un "remontant"..
Suis je capable de tout assumer ?
Alors je me lève à 5h30 le matin pour commencer à 6h00 alors que
je suis en manque, mon travail .... est réduit au strict minimum
et toute la journée j'attend un coup de téléphone
m'annonçant que "ça y est je peux avoir quelque chose".. ma vie
ne tourne qu'autour de ça.. la came, la came.. la came.
Pourtant j'en ai marre de claquer nos 2 salaires là dedans, j'ai
envie d'avoir un enfant.. à part mon conjoint et quelques "amis",
personne ne sait que je suis toxicomane..
Voilà, je voulais juste évacuer un peu..
Merci
Bonsoir
Merci de votre réponse... ça fait du bien d'en parler parce que
cette situation m'étouffe. Ça fait 3 ans que je suis dans
cet enfer et c'est 3 ans de trop. A chaque fois que j'arrête
la came je me dis que "ça y est" je vais être forte et m'en sortir..
mais ça ne dure qu' 1 ou 2 jours.
J'ai honte de m'être "foutue dedans" parce que c'est moi qui ai
choisi cette situation. J'en ai assez de mentir à tout le monde..
Pendant 2 ans j'ai caché ma dépendance à mon conjoint ( et c'est
entre guillemet lui qui me fournissait parce qu'étant lui-même toxicomane
je lui volais de la came).. à présent il est au courant.. Je ne
pouvais plus me regarder en face à lui mentir à propos de ça.. à
part lui et une autre personne que je ne vois plus, personne ne
le sait.
Je crois que ma plus grosse souffrance c'est de cacher cela à ma
famille. J'aimerais tant pouvoir en parler à mes parents pour qu'ils
m'aident moralement !! mais je sais que je les décevrais au plus
haut point.. J'ai toujours été au top : 1ere en classe,
bac mention très bien et gérante d'une petite entreprise à 24 ans..
Comment leur dire que leur fille "bien sous tous rapports" se drogue
!!! En même temps j'ai l'impression que je ne pourrais pas m'en
sortir sans leur en parler.. Et c'est dur de sniffer de la came
dans les toilettes en cachette de sa mère qui est assise, à deux
pas, sur le canapé.. de la voir s'inquiéter parce que je
suis toute maigre et que "j'ai une gastro" 1 fois par semaine ou
tous les 10 jours !!
Je vous remercie du fond du coeur de m'avoir entendu et répondu..
Mon petit ami et moi avons 23 ans. Nous avons tous deux eu
un parcours scolaire prometteur en parallèle de divers problèmes
familiaux.
Sans m'étendre, nous avons connu l'héroïne il y a 6 ans. 8 mois
de conso régulière en inhalation, jamais davantage.
Nous avons suivi un traitement au subutex pendant 2 ans et nous
avons arrêté du jour au lendemain, comme ça, avec la nouvelle année,
j'ai eu le déclic.
J'en ai bavé, des nuits blanches, impossibilité de me laver ou
de faire quoi que ce soit d'autre. J'ai pris 15 kg en 1 an et demi.
Je pensais ne plus jamais recommencer… mais… nous avons déménagé
pour que mon ami reprenne des études supérieures. Nous sommes venus
à *****. Et mon petit ami a repris contact avec son meilleur ami
et lui était *****.
Moi je n'y allais pas, je n'aimais pas ce garçon ou plutôt, j'avais
peur, avec ce que je savais, de recommencer… et bien, après 4 mois
à peu près, nous avons recommencé les sub, qui, j'ai l'impression,
font partie intégrante de ma vie.
J'en ai marre ; plus de libido, plus de vie sociale, plus d'activité
professionnelle parce que ce que je ne vous ai pas encore dit, c'est
que nous les consommons matin / midi / soir en inhalation. Nous
étions jusqu'à il y a 3 jours à 1 mg/jour chacun.
Je veux m'en débarrasser, j'en ai marre… alors, pour ce faire, j'ai
pensé que couper avec le geste serait pas mal. Je prends ¼ de 2
mg le matin et ¼ de 2 mg le soir.
Je n'arrive pas à dormir, j'ai l'impression de ne rien prendre du
tout, est-ce normal ?
Et à l'époque, mon médecin m'avait parlé d'un traitement de substitution
au subu, y en a t-il un ?
Marre des troubles intestinaux, du sommeil, de la transpiration
excessive. J'ai un rhume permanent.
Si j'arrête, parce que je me suis fixée comme objectif d'arrêter
avant 4 mois, que me conseillez-vous comme calmants la journée,
pour les jambes lourdes et pour les nuits blanches.
Dans combien de temps pensez-vous que je ne sentirais plus les effets
affaiblissants du manque ?
Je vous remercie pour votre intérêt à ma requête. J'attends votre
réponse au plus vite. Merci |