Jack : Synonyme de l'héroïne.

Joint : Expression populaire, cigarette faite de marijuana, de haschisch, etc..., éventuellement mélangés à du tabac.

Junkies : Anglicisme à remplacer par toxicomane, drogué ou intoxiqué.

K : ou "Spécial K" ou "Vitamine K". Autre nom de la Kétamine.

Kava : ou Kawa (nom savant : piper methysticum) Poivrier du Pacifique sud dont les racines sont utilisées par les autochtones pour fabriquer une boisson enivrante du même nom. En France, le Kava n'est pas classé parmi les stupéfiants ni les psychotropes mais son usage s'est avéré dangereux et quelques décès ont été rapportés.
La vente et l'utilisation du kava à des fins thérapeutiques sont interdits en France depuis janvier 2002. Son utilisation par les professionnels de l'alimentation est également interdite. Le kava est totalement interdit dans certains pays dont l'Australie.

Ké : Terme populaire pour désigner la Kétamine.

Keppa : (pour " paquet ", en verlan). Petite enveloppe de papier plié, mesurant environ 1 à 1,5 cm sur 0,5 à 1 cm, qui contient de la drogue pulvérisée (héroïne, cocaïne, phencyclidine, etc.). Elle constitue l'unité de distribution du produit lors des ventes dans la rue.

Két ou Kéta : Terme populaire pour désigner la Kétamine.

Kéta fifty : Variété de Kétamine.

Kétamine : Anesthésique utilisé par les militaires sur le champ de bataille. Présente l'avantage de ne pas modifier dangereusement la respiration et les battements cardiaques, mais le réveil suppose une assistance médicale. Détourné à cause de ses propriétés psychédéliques à faible dose, il procure une sensation de bien-être et de relaxation. En revanche à haute dose, il entraîne une dissociation du corps et de l'esprit, des expériences proches de la mort (les NDE), des hallucinations " réelles " et de profondes introspections (le trip oscillant entre 2 et 10 heures). A l'origine un anesthésique vétérinaire, la kétamine, à très forte dose peu provoquer des troubles mentaux (amnésie) et éventuellement entraîner une dépendance psychologique. Cet anesthésique est chimiquement semblable au PCP. [En savoir plus sur la kétamine]

Khat : Arbuste du Yémen, d'Abyssinie. Substance hallucinogène extraite des feuilles de cet arbuste.

Kick : Sensation d'euphorie.

Kif : Synonyme de marijuana, herbe de cannabis d'Afrique du Nord

Kit kat : autre nom de la kétamine.

Kmille : Variété de Kétamine (Kétalar®1000).

Kratom : Poudre provenant de feuilles d’un arbre originaire de l’Asie du Sud-Est, le Mitragyna speciosa Korth. Cette substance, en fonction du dosage, prodigue des effets sédatifs ou stimulants. Ce produit n’est pas classé sur la liste des stupéfiants.

Latte ou tirette ou taf : Bouffée de cigarette, de joint ou de pipe de haschisch

Laxatif : Purgatif. Qui favorise l'évacuation des selles.

Légalisation : La légalisation substitue à un régime de prohibition une réglementation de la production, du commerce et de l'usage d'une drogue.

Létal : Qui provoque la mort.

Létalité : Risque pour une maladie de provoquer la mort.

Libéralisation : Mesure qui consisterait à lever certaines contraintes légales portant sur l'usage de stupéfiants.

Licite : Permis par la loi : un moyen licite.

Ligne : Petit tas allongé de cocaïne, héroïne ou mélange des deux finement pulvérisé, destiné à être inhalé à l'aide d'une paille ou de tout tuyau de fortune. (synonyme : rail).

Logorrhée : (Médecine) Besoin morbide de parler sans arrêt, qui survient surtout en période de choc, d'excitation ou d'états maniaques.

Love Pill  : (Pilule d'amour) Expression populaire pour désigner les pilules de MDMA (Ecstasy).

Loves : Love Pill, ecstasy.

LSA : Amide d’acide lysergique, proche chimiquement, du LSD.

LSD : Le diéthylamide de l'acide lysergique (LSD 25) est certainement le psychédélique le plus consommé au monde. Il fut isolé en 1938 et ses propriétés hallucinantes découvertes accidentellement en 1943 par le chimiste suisse Albert Hofmann. Depuis plus de 50 ans, le plus souvent sous la forme de petits buvards aux effigies diverses, éventuellement sous forme de pilules, il a parcouru la planète. Aujourd'hui, un buvard ne contient en général guère plus de 50 microgrammes de LSD alors que dans les années 1960, il en contenait à peu près 250. On comprend mieux pourquoi Timothy Leary ou Aldous Huxey expérimentèrent l'extase avec une telle dose. Une dose de 100-200 microgrammes équivaut à une intense stimulation et à des déformations visuelles pouvant durer plus de 8 heures. Des personnes non préparées à ce genre d'expérience peuvent sombrer dans un "bad trip" ou subir de graves séquelles cérébrales en intégrant des cocktails très puissants (alcool, cocaïne, LSD, ecstasy, amphétamines). L'armée américaine expérimenta jusqu'en 1975 l'effet du LSD à leur insu sur des soldats. Il fut également étudié par des psychiatres sur des malades mentaux et des cobayes volontaires. Ensuite, le LSD se répandit illégalement dans le monde entier pour le plus grand plaisir de jeunes et joyeux révolutionnaires qui virent là la possibilité d'accéder au nirvana. Il semble que nous soyons désormais revenus à l'ère psychédélique avec les raves et le style techno. [En savoir plus sur le LSD]