Dispositif
spécialisé en alcoologie
Les traitements de l’alcoolisme sont pris en charge dans
des centres d’alcoologie.
Ces centres sont gérés soit par le secteur public
soit par le secteur privé avec un conventionnement.
Il y a en France environ 250 centres d’alcoologie répartis
sur tout le territoire.
Ils comprennent :
Les
Centres de Soins d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie
(CSAPA) spécialisés en alcoologie :
Les CSAPA résultent du regroupement des "Centres Spécialisés
de Soins aux Toxicomanes" (CSST) et des "Centres de Cure
Ambulatoire en Alcoologie" (CCAA), regroupement fixé
par le décret n° 2007-877 du14 mai 2007.
Ces centres fournissent les soins et l’accompagnement social
nécessaires aux personnes présentant une consommation
à risques ou une dépendance à l’alcool.
Leur objectif est le sevrage alcoolique.
Depuis le 1er janvier 1999, ce dispositif est financé par
les régimes d’assurance maladie pour la prévention
et le soin. Depuis l’amendement de la loi du 29 juillet 1998
les centres d’alcoologie bénéficient ainsi d’une
définition précise de leurs missions, d’une
reconnaissance juridique et d’un financement stable.
Les
Centres de postcure en alcoologie
Les centres de postcure en alcoologie sont complémentaires
au sevrage ambulatoire ou hospitalier. Ils assurent un suivi psychologique
et social après le sevrage et préparent en quelques
mois au retour à la vie normale.
Les
consultations d'alcoologie
Elles sont situées dans des services hospitaliers. Elles
permettent une prise en charge sanitaire du sevrage et des problèmes
de santé liés à l'alcool.
Les
Comités Départementaux de Prévention de l'Alcoolisme
(CDPA)
Les Comités Départementaux de Prévention de
l'Alcoolisme (CDPA) sont chargés des actions de prévention.
Ils fédèrent tous les acteurs impliqués.
Dispositif
spécialisé en tabacologie
Certaines personnes arrêtent de fumer sans aide particulière,
brutalement ou progressivement. Cependant le tabac est très
addictif et il est le plus souvent nécessaire d'avoir recours
à une aide.
Le traitement de la dépendance au tabac peut-être
opéré par :
Les
consultations en ambulatoire
Des consultations de tabacologie sont ouvertes dans les hôpitaux,
le plus souvent dans les services de pneumologie, et dans les structures
de soins communautaires. Elles proposent un soutien au sevrage tabagique
avec des substituts nicotiniques, des psychothérapies, de
la dynamique de groupe, des conseils diététiques et
parfois des antidépresseurs.
La
prise en charge libérale
Il est possible de trouver une aide au sevrage tabagique en achetant
des substituts nicotiniques en vente libre dans les pharmacies.
Ce traitement peut également être prescrit et suivi
par un médecin libéral.
Depuis le 1er Février 2007, l'Assurance Maladie prend en
charge le remboursement des substituts nicotiniques à hauteur
de 50 € par personne et par an. Ces derniers (patchs, gommes,
inhaleurs ...) doivent faire l'objet d'une prescription médicale
et figurer sur une liste des produits agréés.
Pour les personnes en situation de précarité qui ne
disposent pas des ressources suffisantes, il est possible de bénéficier
d’une prise en charge médicale incluant la mise à
disposition gratuite des médicaments de substitution. Ceci
leur est proposé dans le cadre des consultations assurées
par les centres d’examens de santé de la Caisse Nationale
d’Assurance Maladie et de travailleurs salariés, puis
progressivement dans les CSAPA anciennement CCAA.
Les
Unités de Coordination Tabacologique (UCT)
Situées dans les hôpitaux, elles prennent en charge
les patients hospitalisés pour la substitution et le sevrage
tabagique et coordonnent l’action des différents services.
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