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Un dérivé de la cocaïne : le crack

Présentation

Le crack ou free-base est un mélange de cocaïne, de bicarbonate de soude et d'ammoniac qui se présente sous la forme de petits cailloux ou de cristaux. Il peut être vendu en cailloux (une dose) ou en galette ou plaquette de plusieurs doses.

Modes de consommation

Dans la très grande majorité des cas, l'usager en inhale la fumée après l'avoir chauffé. (Cette opération provoque des craquements, ce qui lui a donné son nom). Ce mode de consommation provoque les effets les plus intenses car le produit arrive plus rapidement au cerveau.
Dans de très rares cas, il est pris par injection ou en le sniffant après l'avoir réduit en poudre.

Effets et dangers

Le crack présente des effets similaires à ceux de la cocaïne, ces effets sont plus intenses mais la durée en est plus brève.

L'usage régulier de crack peut provoquer des hallucinations et entraîner des comportements violents, des épisodes paranoïdes ou encore des états suicidaires.

Parmi les conséquences physiques de l'usage régulier de crack, on peut noter des dommages rapides sur le cerveau, de graves altérations des voies respiratoires ainsi que des arrêts cardiaques ou respiratoires pouvant provoquer la mort.

Crack et dépendance

La consommation de crack entraîne presque immédiatement une forte dépendance physique et psychique. Les usagers, même après avoir cessé d'en consommer, restent soumis à des altérations de l'humeur et connaissent pendant plusieurs mois, voire des années, une dépendance et des épisodes de rechute.

Il est extrèmement difficile de se sortir du crack !!

La cocaïne et le crack en France : quelques chiffres

  Consommation

  • La consommation de cocaïne est en augmentation. Elle n'est plus limitée à certains milieux aisés dans lesquels elle paraissait cantonnée.
     
  • L’expérimentation (usage au moins une fois dans la vie) et plus encore l’usage actuel de la cocaïne restent néanmoins relativement limités :
    En 2014, parmi les adultes (tranche d'âge 18-64 ans) 5,6 % ont expérimenté la cocaïne.
    La consommation au cours de l'année concerne 1,1 % des adultes soit environ 550 000 individus.
    Cette consommation apparaît stable par rapport à 2010.
       
  • Chez les adolescents, l’expérimentation varie suivant le sexe et l’âge.

  • Après avoir connu une hausse entre 2000 et 2008, l'expérimentation parmi les jeunes de 17 ans semble se stabiliser à un niveau de 3,2 % en 2014.

  • Les femmes sont toujours moins nombreuses à déclarer avoir expérimenté la cocaïne et, quel que soit le sexe, l’expérimentation se rencontre surtout chez les jeunes adultes.
    Chez les jeunes de 17 ans, cette consommation concerne désormais autant les garçons que les filles.
     
  • La consommation de cocaïne s’inscrit fréquemment dans un contexte associant d’autres drogues licites et illicites, principalement l’alcool, le tabac et le cannabis. C’est notamment le cas dans les milieux festifs où la cocaïne est associée également à d’autres stimulants et à des produits hallucinogènes.

  Saisies

En 2014, 6,8 tonnes de cocaïne ont été saisies. C'est le niveau le plus élevé depuis 15 ans.

 

 
 
 
 
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